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Par peur des poursuites à l’étranger, l’armée «israélienne» restreint l’apparition médiatique de ses soldats

 Par peur des poursuites à l’étranger, l’armée «israélienne» restreint l’apparition médiatique de ses soldats
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Par AlAhed avec sites web

Face à l’activisme des organisations pro-palestiniennes pour obtenir l’arrestation et l’inculpation, pour crimes de guerre, de soldats «israéliens» en voyage à l’étranger, l’armée d’occupation «israélienne» a décidé mercredi de dissimuler l’identité de ses combattants.

En vertu des nouvelles directives de l’armée pour les médias, toute interview avec des officiers d’un grade inférieur à celui de brigadier général se fera de dos ou avec le visage flouté et leur nom sera tenu secret, comme cela se fait déjà avec les membres des forces spéciales ou les pilotes.

Ces nouvelles directives s’appliqueront à tous les soldats, en particulier à ceux de nationalité étrangère, en raison de leur forte exposition au risque de poursuites à l’étranger. Il ne sera plus possible de parler de ces soldats en faisant référence à des incidents de combat spécifiques.

Les officiers supérieurs d’un grade supérieur à celui de brigadier général, ou ceux dont les noms sont déjà publics, seront autorisés à être interviewés à visage découvert et en donnant leur nom.

L’armée a pris ces nouvelles directives en raison de l’activisme de la Fondation Hind Rajab, ONG basée en Belgique, qui identifie les soldats «israéliens» auteurs de vidéos publiées sur les réseaux sociaux dans lesquelles ils commettent des crimes de guerre, dans le but d’alerter les forces de l’ordre locales, lorsqu’ils se rendent à l’étranger, et de les faire arrêter et traduire en justice.

L’organisation, qui explique «vouloir mettre un terme à l’impunité israélienne et obtenir justice pour Hind Rajab et toutes les victimes du génocide de Gaza», porte le nom de Hind Rajab, tuée à l’âge de six ans à Gaza en janvier dernier.

Basée en Belgique, l’ONG explique avoir présenté des preuves de crimes de guerre auprès de la Cour pénale internationale à l’encontre de 1 000 «Israéliens» – enregistrements vidéo et audio, rapports médico-légaux et autres documents -. La Cour a confirmé avoir reçu ces informations et déclaré qu’elle «analyserait, le cas échéant, les documents qui lui ont été remis».

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