Considérables pertes «israéliennes» à Gaza: Un responsable propose une extermination sans combat
Par AlAhed avec sites web
Nathan Eshel, ancien directeur du bureau du «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu, a appelé à une extermination sans combat pour encercler Gaza en recourant à «un blocus du secteur, forçant les Palestiniens à rester dans des zones de contrôle ou à mourir de faim».
Cela a été déclaré dans des propos écrits par Eshel dans un groupe composé de ses proches via l’application WhatsApp, et relayés par plusieurs médias «israéliens», dont la chaîne 12 et les journaux «Yediot Ahronot», «Maariv» et «Israel Hayom».
Selon ces médias, Eshel avait souligné que «la poursuite de la guerre fait subir des pertes considérables en vies humaines et en blessés, sans résultats notables concernant le retour des otages ou des réalisations sécuritaires.»
«Il n’y a donc aucune logique à continuer la guerre dans la bande de Gaza, et elle doit cesser immédiatement», a-t-il ajouté.
«Puisque nous encerclons Gaza de toutes parts, la seule solution est le blocus, de sorte qu’aucune aide ou nourriture ne soit introduite, tout en permettant une sortie contrôlée vers une zone où Israël peut établir des points de contrôle pour ceux qui veulent vivre», a-t-il poursuivi.
Il a poursuivi : « Et ceux qui ne veulent pas vivre et ne sortent pas de manière organisée et surveillée, ils mourront soit par balle d’un soldat israélien, soit de faim.» Il a prétendu que c’était « la seule manière de trancher toutes les guerres dans l’histoire du monde ».
Eshel a indiqué que «l’administration Biden ne voulait pas d’une résolution complète à Gaza, mais a continué de manipuler les choses, donc nous pouvons vraiment nous préparer et déclarer que c’est un blocus, ce que Israël fera dans deux semaines, lorsque l’administration Trump entrera à la Maison-Blanche. Cela est bon pour Israël.»
Eshel a occupé le poste de directeur du bureau de Netanyahu en 2010 et était connu pour sa proximité avec lui. Il a «été contraint de démissionner en 2012 en raison d’accusations de mauvaise conduite sexuelle à l’égard d’une employée de son bureau». Depuis lors, il a exercé une grande influence sur la politique «israélienne» depuis les coulisses, selon le «Times of Israël».