Gaza: Trois soldats «israéliens» tués et un officier grièvement blessé à Beit Hanoun

Par AlAhed avec agences

Trois soldats «israéliens» ont été tués et un officier grièvement blessé, mercredi, dans l'explosion d'un engin artisanal qui avait visé leur char à Beit Hanoun, dans le nord de la Bande de Gaza.

«Trois soldats du 46e bataillon blindé, 401e brigade affiliée à la 162e division, ont été tués dans une bataille dans le nord de la bande de Gaza», a annoncé l’armée d’occupation «israélienne» dans un communiqué.

«Un officier du même bataillon a été grièvement blessé au cours de la même bataille» a-t-elle ajouté.

L'armée «israélienne» n'a fourni aucun détail sur les circonstances de la mort des trois soldats.

Cependant, le journal israélien «Yediot Ahronot» a rapporté qu'un char dans lequel ils se déplaçaient, avait été attiré dans une embuscade où des engins explosifs avaient été plantés, dans une zone piégée de la ville de Beit Hanoun, provoquant une explosion massive.

Suite à ces nouveaux décès, le bilan des soldats «israéliens» tués depuis le début de la récente invasion du nord de la bande de Gaza le 6 octobre 2024, s'élève à 46, dont 6 tombés au cours des dernières 48 heures, selon la radio militaire «israélienne».

Au total, le bilan annoncé des morts dans les rangs des militaires «israéliens» depuis le début de la guerre a atteint 830 officiers et soldats, dont 395 depuis le début de l’offensive terrestre dans la bande de Gaza le 27 octobre 2023, selon les données de l'armée, publiées sur son site Internet.

Par ailleurs, au moins 5 589 soldats et officiers ont été blessés depuis le début de la guerre, dont 2 535 depuis l'invasion terrestre de la bande de Gaza.

Avec un soutien américain absolu, «Israël» commet un génocide à Gaza depuis le 7 octobre 2023, faisant plus de 155 000 victimes, entre morts et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 11 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a tué des dizaines d'enfants et les personnes âgées, dans l'une des pires catastrophes humanitaires au monde.

«Tel Aviv» continue ses massacres, ignorant deux mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale le 21 novembre contre le «Premier ministre» Benjamin Netanyahu et «l'ancien ministre de la Guerre» Yoav Gallant, pour avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité contre les Palestiniens.