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Démission de Trudeau: Les partis politiques en France demandent à Macron de lui «emboîter le pas»

Démission de Trudeau: Les partis politiques en France demandent à Macron de lui «emboîter le pas»
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Par AlAhed avec agences

Ils n’ont que quelques années d’écart, sont arrivés au pouvoir quasiment au même moment, partagent un logiciel politique semblable, ont en commun leur rejet du «vieux monde» et ont connu une trajectoire politique à bien des égards similaire. Emmanuel Macron et Justin Trudeau, ou l’histoire de deux dirigeants qui parlent le même langage et qui, malgré les 7 000 kilomètres de distance, ont contribué à nourrir les récits en «bromance».

Mais alors que le Premier ministre canadien, acculé par un blocage persistant au Parlement et un dévissage de son parti dans les sondages, a annoncé ce 6 janvier sa démission, le président français va-t-il suivre l’exemple? Le parallèle entre le destin des deux hommes n’a pas manqué d’être dressé sur les réseaux sociaux.

«Minoritaire sur son budget, Trudeau est contraint à partir avant même de perdre les élections. Après le Canada, l’Allemagne, la Corée du Sud, une seule leçon s’impose à Macron: la fin de règne est proche. Démission!», clame la présidente du groupe de La France insoumise à l’Assemblée Mathilde Panot.

«Plus possible pour Trudeau de gouverner. Il ouvre un processus de sélection d’une autre option pour le remplacer. Difficile de ne pas faire le parallèle avec un autre fighter déchu qui, en France, dans un trou d’air, s’entête au pouvoir», estime le député LFI Arnaud Saint-Martin.

«Si Emmanuel Macron veut plagier son discours de sortie, on ne lui en voudra pas», ironise quant à lui Hadrien Clouet.

Lui «emboîter le pas»

«À quand [la démission] de Macron?», demande sa collègue Marie Mesmeur, quand Carlos Martens Bilongo appelle le chef de l’État à «emboîter le pas» à son homologue canadien.

Pour les Insoumis, ces appels n’ont rien d’étonnant puisqu’ils misent sur une élection présidentielle anticipée pour propulser leur candidat, Jean-Luc Mélenchon. Élection qu’ils imaginent voir se jouer entre eux et l’extrême droite.

Au Rassemblement national, où on n’appelle pas officiellement au départ d’Emmanuel Macron, difficile de se retenir de faire aussi un parallèle.

«Si Justin Trudeau pouvait inspirer Emmanuel Macron», écrit le député Hervé de Lépinau, quand les têtes d’affiche se sont abstenues de tout commentaire.

«Olaf Scholz, Justin Trudeau... Who else?», interroge faussement la députée écologiste Sandrine Rousseau, en référence là aussi à une possible démission d’Emmanuel Macron. Sur le plateau de BFMTV le 5 janvier, elle estimait d’ailleurs que le président «se met tout seul dans cette impasse».

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