Gaza: De nouvelles conditions «israéliennes» retardent l’accord de cessez-le-feu, selon le Hamas
Par AlAhed avec agences
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a déclaré, mercredi, que de nouvelles conditions israéliennes ont retardé l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers à Gaza.
Dans une brève déclaration, le Hamas a dit avoir fait preuve de flexibilité et de responsabilité lors des négociations sur le cessez-le-feu et l'échange de prisonniers à Doha avec la médiation du Qatar et de l'Egypte.
«L'occupation (israélienne) a introduit de nouvelles exigences et conditions concernant le retrait, le cessez-le-feu, les prisonniers et le retour des personnes déplacées, ce qui a retardé la conclusion d'un accord qui était pourtant possible», a ajouté le Hamas.
Le «gouvernement israélien» n'a fait aucun commentaire sur la déclaration du Hamas.
«Tout retard dans les négociations pourrait coûter des vies»
Au lendemain du retour d’une équipe de négociateurs «israéliens» du Qatar pour des consultations, les proches d’un certain nombre de captifs ont plaidé pour qu’un accord de «trêve contre libération de prisonniers» soit conclu le plus rapidement possible avec le Hamas. Ils ont prévenu qu’il n’y avait plus de temps à perdre, les captifs devant affronter un deuxième hiver dans des conditions désastreuses.
Les familles des captifs craignent que les hommes qui ne seraient pas libérés lors de la première phase d’une éventuelle trêve restent détenus pendant une période prolongée, car beaucoup redoutent que l’accord ne s’effondre avant que d’autres phases ne soient franchies
Mardi, le «Premier ministre israélien» Benyamin Netanyahu a déclaré qu'une équipe de négociateurs israéliens reviendrait du Qatar pour des consultations sur un éventuel accord d'échange de prisonniers avec le Hamas.
Les observateurs considèrent toutefois que l'annonce de Netanyahu n'est qu'un épisode de plus dans la série des blocages dans les négociations. Depuis l'unique cessez-le-feu de la fin novembre 2023, le «premier ministre israélien» a laissé entrevoir des progrès dans les pourparlers en vue d'un échange de prisonniers et d'un éventuel cessez-le-feu, pour ensuite insister sur la poursuite des opérations militaires dans la Bande de Gaza.
«Israël» détiendrait plus de 10 300 prisonniers palestiniens dans ses geôles, tandis qu'une centaine de captifs «israéliens» se trouveraient à Gaza. Le Hamas a déclaré que des dizaines de prisonniers «israéliens» avaient été tués lors de frappes aériennes menées sans discernement par «Israël».