«HTC»: La Syrie ne sera pas utilisée pour des attaques contre «Israël», promet Jolani
Par AlAhed avec sites web
Le chef du groupe «Hayat Tahrir al-Cham» («HTC», ex-«front al-Nosra» branche armée d’«al-Qaïda»), qui a renversé le gouvernement syrien le dimanche 8 décembre a déclaré qu'il ne permettrait pas que la Syrie soit utilisé pour des attaques contre «Israël».
«Nous ne voulons aucun conflit, que ce soit avec Israël ou avec qui que ce soit d'autre, et nous ne laisserons pas la Syrie être utilisée comme rampe de lancement pour des attaques», a affirmé Ahmed al-Charaa, connu sous son nom de guerre Abu Mohammed al-Jolani, le lundi 16 décembre, lors d’une interview accordée au journal américain The Times.
Il a exclu toute attaque depuis le territoire syrien contre l’entité israélienne ou tout autre «État», ce qui témoigne, selon les observateurs, d'une reconnaissance d’«Israël» en tant qu'«État».
Jolani avait affirmé samedi que son groupe «ne s'engagerait pas» dans un conflit avec «Tel-Aviv», alléguant que «la Syrie est trop épuisée pour un conflit avec Israël».
Le fondateur de la branche syrienne d'«Al-Qaïda» et ancien commandant adjoint de «Daech» avait également déclaré qu’«Israël» n'avait plus aucune raison d'attaquer le pays, car «le Hezbollah et l'Iran n'y existent plus».
Lors de son interview, Ahmed al-Charaa a réitéré que «les frappes israéliennes contre la Syrie doivent cesser» et qu'«Israël doit revenir à ses positions antérieures».
«Israël» a considérablement intensifié ses attaques meurtrières contre la Syrie, ciblant en particulier ses infrastructures militaires, à la suite de la prise de contrôle du pays par des groupes armés, qui ont bénéficié d'un soutien militaire et d'une coopération considérables d israél et de l'Occident depuis le déclenchement du terrorisme soutenu par l'étranger dans le pays en 2011.
Le chef de la nouvelle administration syrienne a également plaidé auprès de l'Occident pour qu'il lève ses sanctions contre le pays «car la Syrie est très importante d’un point de vue géostratégique»
Jolani a rejeté la désignation de son groupe comme «organisation terroriste» par les États-Unis, le Royaume-Uni et d'autres pays, estimant que c’était «une désignation politique (…)».