Gaza: Le nombre de martyrs dépasserait les 45 000 après 14 mois d’agression «israélienne»
Par AlAhed avec agences
Le bilan des martyrs dans la bande de Gaza à la suite de l’agression israélienne barbare de 14 mois a dépassé les 45 000 personnes, ont déclaré lundi des responsables de la santé palestiniens, alors que 52 victimes se sont ajoutées au bilan dans les 24 dernières heures.
Un communiqué du ministère ajoute que quelque 106 962 autres personnes ont été blessées lors de l'agression toujours en cours.
«Les forces israéliennes ont tué 52 personnes et en ont blessé 203 autres dans sept massacres de familles au cours des dernières 24 heures», a indiqué le ministère.
«De nombreuses personnes sont encore coincées sous les décombres et jonchant les routes, les secours ne pouvant pas à les atteindre», ajoute le communiqué.
Cette évolution fait suite à une mise à jour du directeur du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), selon laquelle plus de 14.500 jeunes auraient été tués à Gaza. Plusieurs milliers d’autres seraient ensevelis sous les décombres.
Pendant ce temps, la famine «continue de menacer le nord» et l’accès humanitaire reste «sévèrement restreint», a déclaré la directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell, dans un message sur les réseaux sociaux.
«Pratiquement tous les 1,1 million d’enfants de Gaza ont un besoin urgent de protection et de soutien en matière de santé mentale », a-t-elle ajouté.
L'aide alimentaire bloquée
Faisant écho à ces inquiétudes, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies a averti que les Gazaouis étaient désormais désespérément inquiets de ne pas avoir assez à manger. En l’absence d’un cessez-le-feu, «nous devons trouver un moyen de faire entrer toute la nourriture dont nous disposons à l’extérieur de Gaza», a déclaré Jonathan Dumont, responsable des communications d’urgence du PAM.
«La dévastation est absolument stupéfiante», a-t-il poursuivi dans un message en ligne depuis Gaza.
«Il n’y a ni électricité, ni eau courante, ni traitement des eaux usées. Presque tout le monde a perdu sa maison. Beaucoup de gens vivent dans des tentes. Nous proposons des repas chauds, des distributions… Les gens viennent et ils sont vraiment désespérés. Vous pouvez le voir sur leur visage et dans leurs yeux. Pour éviter la famine, nous devons trouver un moyen d’assurer un flux constant de nourriture.»
3 journalistes assassinés en 24 heures
Dimanche, Ahmed Baker al-Louh, correspondant du média Al Jazeera, a été assassiné par «Israël» dans une frappe aérienne sur le camp de réfugiés de Nuseirat, alors qu’il couvrait les opérations de sauvetage d’une famille blessée lors d’un précédent bombardement. Il portait son gilet et son casque de presse et était clairement identifiable comme journaliste.
La frappe a également tué trois travailleurs de la défense civile, dont le chef local de l’agence, selon l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa.
Le journaliste palestinien Mohammed Jabr al-Qrinawi avait été tué avec sa femme et ses enfants lors d’une attaque aérienne «israélienne» qui a visé leur maison dans le camp de réfugiés de Bureij, dans le centre de Gaza, samedi en fin de journée. Plus tôt dans la journée de samedi, le média Hani Mahmoud a déclaré que son journaliste Mohammed Balousha avait été tué lors d’une attaque «israélienne» à Gaza.
Selon le Syndicat des journalistes palestiniens (PJS), «Israël» a assassiné au moins 188 journalistes depuis le début de son offensive génocidaire à Gaza.