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À Gaza, «Israël» utilise des armes inconnues qui consument les victimes

À Gaza, «Israël» utilise des armes inconnues qui consument les victimes
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Par AlAhed avec sites web

«Israël» utilise dans le nord de la bande de Gaza des armes jamais vues auparavant, a affirmé vendredi le directeur général du ministère de la Santé à Gaza, le Dr Munir Al-Bursh, décrivant ces armes comme provoquant la désintégration des personnes.

Dans une interview accordée à la chaine de télévision qatarie Al-Jazeera, les raids aériens «israéliens» ont réduit les immeubles résidentiels en ruines et en poussière et ont entraîné une pulvérisation de nombreuses victimes.

«Nous avons besoin d’une enquête internationale pour comprendre ce qu’Israël nous fait subir», a-t-il indiqué.

Des familles entières rayées de la carte par les armes d’«Israël»

Il a souligné que la Défense civile a recensé environ 10 000 blessés dans le nord de la bande de Gaza au cours des 50 derniers jours, et qu’environ 60 000 personnes sont privées de nourriture et d’eau.

En août dernier, la Défense civile a révélé que 1 760 Palestiniens ont été complètement consumés et qu’il n’en reste plus aucun vestige.

Elle a déclaré qu’«Israël» utilise des armes interdites par le droit international qui désintègrent les corps au moment de l’impact.

Selon M. Al-Bursh, «Israël» a ciblé des blocs résidentiels, anéantissant des familles entières.

«On n’entend pas parler de ces massacres pendant des jours parce que personne ne peut nous contacter», a-t-il ajouté.

Deux nouveaux massacres dans le nord de Gaza

Des sources médicales ont confirmé deux massacres à Beit Lahia vendredi.

Au moins 75 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués dans ces attaques.

La guerre «israélienne» sur Gaza se poursuit depuis 14 mois, faisant depuis le 7 octobre plus de 44 360 martyrs palestiniens et en a blessé 105 000 autres.

Des rapports internationaux révèlent que les femmes et les enfants représentaient au moins 70 % des victimes.

Le blocus a provoqué des crises humanitaires et sanitaires sans précédent dans la région, avec des rapports faisant état de décès dus à la faim et à la pénurie de médicaments.

Le ministère de la Santé et la Défense civile ont appelé à une action internationale urgente.

Ils ont demandé une enquête indépendante sur les agissements d’«Israël» et l’application du droit humanitaire international pour protéger les civils et les équipes de secours.

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