Les États-Unis sont les complices des crimes commis par «Israël» à Gaza, selon le Hamas
Par AlAhed avec PressTV
Le mouvement de résistance palestinien Hamas souligne que les États-Unis qui apportent constamment leur soutien politique, militaire et sécuritaire à l’entité sioniste, étaient un partenaire de longue date des crimes «israéliens» à Gaza.
Oussama Hamdan, principal représentant du Hamas au Liban et membre de son bureau politique, a déclaré mardi dans une interview accordée à la chaîne d’information arabophone al-Jazeera qu'il rejetait les nouvelles propositions de Washington, affirmant qu'elles ne contenaient rien de nouveau et ne visaient qu'à donner du temps à «Israël» pour commettre davantage de crimes.
«Il n'y a rien de nouveau, à part ce que nous entendons dans les médias et ce qui est discuté avec les médiateurs sur l'intention du président américain de présenter une nouvelle proposition», a-t-il expliqué.
Et de poursuivre: «Il est toutefois clair que le gouvernement américain a été un partenaire majeur de l’occupation dans tous les actes de génocide commis à Gaza».
M. Hamdan a exhorté Washington à faire pression sur Netanyahu pour qu'il respecte l'accord déjà conclu le 2 juillet, au lieu de proposer de nouvelles initiatives.
Il a également souligné que la solution ne réside pas dans de nouvelles initiatives, mais plutôt dans le fait de contraindre Netanyahu à adhérer à ce qui a été présenté et accepté par la Résistance le 2 juillet.
«C’est la solution, pas de nouvelles négociations sans horizon», a-t-il soutenu.
«Les discours américains sur la présentation d'une initiative ont pour but de calmer la colère résultant de l'échec d'Israël et des États-Unis, et une autre tentative de gagner du temps pour donner à Netanyahu davantage d'opportunités de tuer le peuple palestinien», a dénoncé le responsable du Hamas.
M. Hamdan a réitéré que le retrait total d'«Israël» de toute la bande de Gaza, y compris du corridor Philadelphie, et la réinstauration d’un cessez-le-feu permanent faisaient partie de cet accord et que la Résistance ne renoncerait jamais à ses exigences.
Ces propos interviennent après que la Maison-Blanche a déclaré qu'une nouvelle initiative pour un cessez-le-feu à Gaza devait être annoncée vendredi.
Le Hamas aurait accepté une proposition égypto-qatarie, qui comprend un cessez-le-feu, un retrait complet des troupes «israéliennes» de Gaza, un échange de prisonniers, la reconstruction du territoire et la levée du blocus «israélien».
Cependant, «Israël» a rejeté l'accord de cessez-le-feu.
Le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu a prétendu qu'un retrait des forces d'occupation de la bande de Gaza «laisserait le Hamas intact».
M. Hamdan a ajouté que Netanyahu avait clairement annoncé lors de sa récente conférence de presse du lundi 2 septembre qu’il n’accepterait aucune nouvelle initiative.
M. Netanyahu a allégué qu'«Israël» ne renoncerait pas au contrôle d'un couloir stratégique le long de la frontière entre Gaza et l'Égypte.
Lundi soir, le Hamas a déclaré que les allégations de Netanyahu montraient son désespoir et son échec de conclure un accord de cessez-le-feu à Gaza.
Le Hamas a réitéré que le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu est à la recherche d'une «victoire imaginaire» à Gaza.
Izzat al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, a estimé que les allégations de Netanyahu étaient un discours désespéré qui cherche une victoire illusoire.
Il a réaffirmé que le «Premier ministre israélien» et son cabinet de guerre criminel n'avaient réussi à atteindre aucun de leurs objectifs à Gaza.
Il a imputé l'entière responsabilité de la vie et de la sécurité des captifs israéliens à Netanyahu.
«Ils reçoivent néanmoins des soins et des traitements appropriés de la part des groupes de résistance», a-t-il noté.
À «Tel-Aviv», Netanyahu est également vivement critiqué pour avoir bloqué un accord de trêve insistant sur le maintien du contrôle d'«Israël» sur le corridor Philadelphie et le corridor «Netzarim», dans le centre de Gaza.
L'opposition «israélienne» a qualifié ses propos de «propagande politique sans fondement» selon laquelle Philadelphie est essentielle pour qu'«Israël» atteigne ses objectifs de guerre.
«Israël» a massacré plus de 40 800 Palestiniens à Gaza depuis octobre 2023.