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Venezuela: Normalisation en cours après un black-out généralisé, Caracas évoque un «sabotage»

Venezuela: Normalisation en cours après un black-out généralisé, Caracas évoque un «sabotage»
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Par AlAhed avec AFP

Le courant revenait peu à peu au Venezuela vendredi après une coupure généralisée d'électricité, attribuée par le pouvoir à un «sabotage» et à une tentative de coup d'Etat, un mois après la réélection du président Nicolas Maduro.

L'électricité, qui a été complètement coupée pendant une dizaine d'heures, est revenue par intermittence dans certaines parties de Caracas et des Etats de Tachira (sud-ouest) et de Merida (ouest), a constaté l'AFP.

Des témoignages sur les réseaux sociaux faisaient état d'une normalisation dans d'autres régions du pays mais des zones restaient sans courant.

«Nous sommes en train de normaliser, régulariser, pas à pas avec garanties, avec sécurité», a lancé M. Maduro à la télévision en soirée, sans toutefois donner de chiffres précis ni sur les coupures ni sur l'état de la récupération du réseau.

«C'est une attaque pleine de vengeance, de haine, qui vient des courants fascistes (...) prétendant être l'opposition politique», a-t-il dit, se disant persuadé qu'elle a été organisée depuis les «Etats-Unis».

«Il s'agit d'une attaque contre Guri», village (sud-est) où se trouve la plus grande centrale l'hydroélectrique du pays, a-t-il affirmé.

Le courant a été coupé pour des raisons indéterminées vers 05H00 heure locale.

Le ministre de la Communication Freddy Nanez a évoqué à la télévision «un sabotage contre le système électrique national» qui a affecté les «24 Etats du pays».

Ce black-out est survenu au moment où le Venezuela est plongé dans une grave crise post-électorale après la présidentielle du 28 juillet, l'opposition revendiquant la victoire face Nicolas Maduro.

Le pays connaît rarement des coupures généralisées. Il avait toutefois été traumatisé par un black-out de cinq jours en mars 2019.

Le pouvoir attribue régulièrement ces incidents à des «attaques» orchestrées par les Etats-Unis et l'opposition afin de le renverser.

Le ministre de l'Intérieur Diosdado Cabello, souvent considéré comme un des hommes les plus puissants du Venezuela, a estimé que les opposants n'avaient «pas atteint leurs objectifs (...) que le pays soit en feu un mois après l'élection».

Après l'annonce de la réélection de Nicolas Maduro, des manifestations ont éclatées où quelque 2.400 personnes ont été arrêtées, selon des sources officielles.

Le président socialiste, dont la victoire a été validée par la Cour suprême, a été proclamé vainqueur avec 52% des voix par le Conseil national électoral (CNE).

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