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A la suite des pourparlers de Doha, la crise est ouverte à plusieurs éventualités

A la suite des pourparlers de Doha, la crise est ouverte à plusieurs éventualités
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Par Donia Chams

Les pourparlers de Doha sur le cessez-le-feu dans la Bande de Gaza seraient-ils un échec ?

Ce que l'alliance américano-«israélienne» essaie de laisser entendre sur une réussite constitue-t-il un mensonge, une tromperie et une tentative pitoyable d'empêcher une frappe de représailles de l’axe de la résistance en réponse aux crimes sionistes, les derniers en date étant l'assassinat du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh et du grand chef de la Résistance libanaise Fouad Chokor, ainsi que l'agression contre le Hached Chaabi en Irak et auparavant l'agression contre Hodeida au Yémen ?

Les déclarations des parties concernées lors des pourparlers de Doha laissent douter. Le directeur du «Mossad» parle d'une simple réduction des effectifs de l'armée d'occupation dans le secteur de Philadelphie. Il considère cette position comme une flexibilité «israélienne», alors que la résistance palestinienne exige un retrait complet, non seulement du secteur mais de toute la bande de Gaza, car elle ne peut pas accepter le maintien des forces ennemies sur son territoire car cela signifierait le non-respect de l'accord et la poursuite de l'agression à tout moment.

Quant aux contacts de Biden avec l'émir du Qatar et le président égyptien, ils parlent d'un cessez-le-feu et de la libération des captifs «israéliens», mais personne ne mentionne plus de vingt mille prisonniers palestiniens.

Le communiqué de la Maison Blanche reconnaît indirectement que les pourparlers auraient échoué, lorsqu'il parle de la nécessité de combler les lacunes et reconnaît que l'objectif de ces pourparlers est de «garantir la dissuasion de toute nouvelle attaque ou escalade».

Cela est également confirmé par les propos d'un responsable américain selon lesquels les pourparlers des deux derniers jours à Doha «ont peut-être été les jours les plus fructueux depuis des mois», utilisant cette formulation vague pour confirmer leur échec.

Le report des pourparlers d'une semaine est également une tentative pour empêcher la riposte de l'axe de la résistance aux crimes «israélo»-américains.

Les dirigeants de l'axe de la résistance sont certainement conscients de ces tentatives désespérées et savent comment y faire face.

Quoi que fasse la coalition d'agression pour les induire en erreur, les faits sur le terrain confirment qu'il est impossible pour l'entité sioniste en particulier d'aboutir à un accord, et ce pour plusieurs raisons, dont les plus importantes sont :

Un cessez-le-feu signifierait une reconnaissance «israélienne» de l'échec à atteindre les objectifs de l’agression.

Le gouvernement de Netanyahu est incapable d'approuver tout accord, car il s'effondrerait dès l'annonce d'un règlement en raison du refus de l'extrême droite «israélienne» d'accepter tout accord avant la réalisation des objectifs de l’agression, notant qu'elle se retirerait du gouvernement lors de toute approbation d'un cessez-le-feu.

Un cessez-le-feu serait suivi de la réouverture des dossiers de corruption contre Netanyahu, ce qui signifierait son envoi en prison.

Un cessez-le-feu serait suivi de la création de commissions d'enquête en série sur l'échec «israélien» lors du Déluge d'Al-Aqsa, et l'envoi en prison ou à la retraite d'une classe entière de politiciens et de militaires «israéliens».

Cela confirme que le gouvernement de Netanyahu sera le premier à faire échouer la conclusion d'un cessez-le-feu, même si la résistance palestinienne accepte ce qui lui est proposé, comme cela s'est produit auparavant lorsque la résistance a accepté le plan de Biden, surprenant ainsi le gouvernement Netanyahu.

En effet, le gouvernement de Netanyahu n'a qu'un seul objectif : entraîner les Américains dans un engagement total contre l'axe de la résistance, en particulier l'Iran. C'est ce que les Américains essaient d'éviter pendant la période électorale, en plus de savoir que cet engagement n'est pas garanti et les exposerait à une défaite sans précédent qui affecterait la position des États-Unis et provoquerait leur échec sur d'autres fronts de confrontation en mer de Chine et en Ukraine, ce qui soulève de fortes objections au sein de l'administration et de l'armée américaines.

Ces faits confirment que le gouvernement de Netanyahu n'a d'autre choix que de poursuivre son agression et de fuir en avant, et que cette bataille est cruciale et ne s'arrêtera pas jusqu'à ce que des résultats décisifs soient atteints, qui ne seront certainement pas en faveur de l'entité sioniste et des États-Unis.

L'axe de la résistance peut ne pas être gêné d'attendre une autre semaine pendant laquelle de plus amples préparatifs seront effectués et la guerre psychologique contre l'ennemi se poursuivra, comme l'a confirmé la vidéo «Imad 4» diffusée par le Hezbollah concernant le tunnel des roquettes, d'autant plus que le temps joue en leur faveur. Cela rend cette bataille ouverte à toutes les éventualités.

 

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