Le général Salami : En assassinat le chef du Hamas, «Israël» a creusé un fosse dans lequel elle s’enterrera
Par AlAhed avec agences
Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a qualifié l’entité sioniste d’entité née du terrorisme, affirmant qu’elle deviendra progressivement la proie de ses propres transgressions.
Le général de division Hossein Salami a fait ces remarques lors d’un événement organisé dans la capitale Téhéran à l’occasion de la Journée nationale des journalistes, lundi 5 août.
«L’entité sioniste est née du terrorisme et ne possède aucun des éléments pour être une nation», a-t-il déclaré.
Le commandant en chef du CGRI faisait référence à l’émergence de l’entité dans la région de l’Asie de l’Ouest en 1948, suite au déplacement de centaines de milliers de Palestiniens dans une guerre fortement soutenue par l’Occident.
Depuis cette année-là, l’armée d’occupation israélienne se livre à des actes de terreur quotidiens contre les nations de la région, à la fois pour combattre l’opposition populaire à son existence imposée et pour étendre les zones sous son occupation.
«Par ses violations meurtrières récurrentes, l’entité sioniste s’est entouré d’un tourbillon de feu», a fait remarquer le général Salami parlant de l’assassinat ciblé de nombreux scientifiques nucléaires iraniens dans le passé et de celui d’Ismaïl Haniyeh, le chef politique du Mouvement de résistance palestinien Hamas, le 31 juillet, à Téhéran.
«Ces [atrocités] sont cependant des fosses qu’ils [les sionistes] ont creusées eux-mêmes, et dans lesquels ils s’enterreront progressivement», a-t-il souligné. «Une fois qu’ils auront reçu une réponse forte, ils comprendront qu’ils ont commis une erreur de calcul.»
L’entité sioniste a assassiné un homme moudjahid qui réclamait les droits de son peuple, la riposte sera retentissante, a affirmé le commandant en chef du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI).
Ces propos font écho à ceux tenus par l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei au lendemain de l'assassinat de Haniyeh. Il a mis en garde le régime contre un « sévère châtiment », soulignant qu’il est du devoir de la République islamique de venger le sang du chef de la Résistance palestinienne.