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«Sde Teiman», «la baie de Guantanamo d’Israël», provoque un nouveau scandale sur la barbarie de l’entité sioniste

«Sde Teiman», «la baie de Guantanamo d’Israël», provoque un nouveau scandale sur la barbarie de l’entité sioniste
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Par Céline Farhat

Jour après jour, de nouvelles données se manifestent sur la barbarie de l’entité sioniste et ses abus contre les Palestiniens, dans le contexte de la guerre génocidaire déchainée contre la Bande de Gaza depuis 10 mois.

Le journal «israélien» «Haaretz» avait indiqué que des données de l'armée montrent qu'une enquête a été menée sur 48 cas de décès de Palestiniens, pour la plupart des prisonniers arrêtés à Gaza. Le journal a souligné que 36 des décès en cours d'enquête ont eu lieu dans le camp de «Sde Teiman».

Alors que le Premier ministre «israélien» est resté silencieux, les protestations des ministres de droite et des partis de la coalition gouvernementale se sont fait entendre contre l'ouverture, par la police militaire «israélienne», d'une enquête sur plusieurs soldats travaillant dans un camp de détention de Palestiniens, accusés de torture et d'agressions contre un prisonnier palestinien.

Lundi, plusieurs dizaines d'«Israéliens», dont des députés de partis de droite radicaux, ont fait irruption dans le camp de «Sde Teiman», au sud d'«Israël», où sont détenus des Palestiniens arrêtés à Gaza, quelques heures après que la police militaire ait arrêté plusieurs soldats accusés d'avoir torturé et agressé sexuellement un détenu palestinien, qui a été transféré à l'hôpital dans un état critique.

Le «ministre de la Sécurité nationale», Ben Gvir, s'est empressé de condamner le comportement de la police et a appelé le ministre de la Guerre à soutenir ceux qu'il a qualifiés de «soldats héroïques», comme il le fait pour l'administration pénitentiaire, selon ses propres termes.

D'autres ministres et chefs de partis de la coalition se sont joints pour défendre les soldats, qui sont des réservistes. Plusieurs soldats travaillant dans le camp de détention ont menacé d'ouvrir les portes du camp s'ils n'étaient pas libérés.

Le camp de détention de «Sde Teiman» a été établi quelques jours après le début de la guerre et est destiné à détenir et interroger des détenus palestiniens avant de les transférer dans d'autres prisons.

Le journal «Haaretz» avait dévoilé une partie des conditions difficiles dans ce camp.

«Sde Teiman», ressemble plutôt à un camp de concentration nazi destiné à exterminer les prisonniers de Gaza.

Depuis les premiers jours de la guerre «israélienne» contre l'enclave, la prison, surnommée «la baie de Guantanamo d'Israël», a fait la Une de l'actualité, alors que des rapports décrivent l'ampleur de la torture et des violations commises contre les détenus palestiniens à l'intérieur de cette prison, située loin de la surveillance des groupes de défense des droits de l'homme.

Pendant les guerres «israéliennes» contre Gaza en 2008 et 2014, des centaines de Palestiniens de Gaza ont été arrêtés et envoyés à «Sde Teiman».

Lors de la dernière guerre «israélienne» contre Gaza, «Israël» a arrêté des centaines de Palestiniens et les a classés comme «combattants illégaux».

Dans un communiqué, l'Association pour les droits civiques en «Israël» a déclaré que les détenus sont privés de nourriture et que lorsqu'ils mangent, ils le font les yeux bandés et les mains menottés.

L'Association a ajouté que la prison est surpeuplée et que les prisonniers dorment et défèquent les yeux bandés et mains menottés, alors qu'il n'y a pas de soins de santé, ce qui fait que beaucoup meurent à cause de cela.

Il n’existe pas, non plus, de nombre exact de détenus palestiniens à «Sde Teiman».

Mi-juillet, le quotidien israélien «Haaretz» a rapporté que l'armée «israélienne» détenait les corps de 1 500 Palestiniens soupçonnés d'être des hommes armés du Hamas à «Sde Teiman» depuis le 7 octobre.

«Haaretz» a cité un soldat «israélien» qui a servi à «Sde Teiman», affirmant que les corps sont conservés dans des réfrigérateurs et classés par numéros, et non par noms.

Des associations ont déposé en mai dernier une requête devant la «Cour suprême israélienne» pour fermer immédiatement la prison.

La pétition indique que des preuves de violations commises dans la prison se sont accumulées au cours des derniers mois.

Des opérations chirurgicales ont été pratiquées dans l'établissement pénitentiaire sans anesthésie et les détenus ont été menottés de manière à provoquer des amputations, a indiqué l'association.

Le président de l'Association des prisonniers palestiniens, Abdallah al-Zaghari, a déclaré que le camp de «Sde Teiman» dans le Néguev est l'un des lieux où la torture est systématiquement pratiquée contre les prisonniers palestiniens, en particulier ceux de la bande de Gaza. Il a averti d'une période difficile et dangereuse si l'occupation «israélienne» poursuit ses actes criminels.

Al-Zaghari a ajouté lors d'une interview avec Al Jazeera, que les prisonniers de la prison de «Sde Teiman» portent les marques de la torture, qualifiant ce camp de «nazi».

Il a affirmé qu'il y a un processus de génocide silencieux des Palestiniens dans les prisons «israéliennes», l'occupation menant depuis des mois des exécutions sommaires de prisonniers.

Il a insisté sur la nécessité de la création d'une commission d'enquête internationale pour visiter les prisons «israéliennes» et examiner la situation catastrophique des prisonniers.

D’après les témoignages de détenus récemment libérés, ils sont soumis à de nombreuses formes de torture et de traitements inhumains, notamment le déshabillage forcé, le ligotage et le bandeau prolongés sur les yeux, l’électrocution, la famine systématique et l’incision du corps avec des outils tranchants.

D’autres abus signalés incluent la privation de sommeil, de bain et de soins médicaux, les attaques de chiens et l’exposition au froid extrême.

 

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