Ansarullah inaugure une nouvelle étape de l’action du front de soutien à Gaza: «Tel Aviv» est la nouvelle cible

Par Dounia Chames

L'armée «israélienne» a déclaré vendredi qu'un drone a explosé à «Tel-Aviv» tôt ce matin, faisant un mort et des blessés. De leur côté, les forces yéménites d’Ansarullah ont affirmé avoir mené une opération de qualité ciblant la ville.

Les médias «israéliens» ont rapporté avoir entendu une forte explosion sur la rue «Ben Yehuda» à «Tel-Aviv», au centre d'«Israël».

De son côté, la police «israélienne» a annoncé avoir retrouvé le corps d'une personne portant des traces d'éclats suite à l'explosion, et les services de secours ont confirmé que 3 personnes avaient été blessées dans cette frappe.

La police «israélienne» a annoncé la fermeture de la zone de l'explosion et a affirmé que ses forces travaillaient à la recherche et à l'examen des débris pour déterminer la cause de l'explosion.

Pour sa part, le porte-parole militaire des forces armées yéménites, le général de brigade, Yehya Saree, a déclaré ce matin que l'aviation sans pilote d’Ansarullah a mené une opération de qualité à Haïfa

Dans un communiqué diffusé à la télévision, Saree a déclaré que les forces armées yéménites ont bombardé «Tel Aviv» avec un nouveau drone de type Haïfa.

Il a ajouté que la région de «Tel Aviv» se trouve à portée des armes des forces armées yéménites et sera une cible principale pour elles.

En effet, c'est la première fois que «Tel Aviv» est ciblée par les fronts de soutien à Gaza, depuis le début de l’opération Déluge d’Al-Aqsa, sachant que les «Israéliens» la considéraient à l’écart de toute prise pour cible. 

On rapporte que des discussions se sont déroulées au sein des forces de l’axe de la Résistance, sur les moyens d’intensifier les opérations militaires contre l’entité sioniste, dans le but de la contraindre à convenir un accord qui mette fin à l’offensive contre Gaza.

De fait, ces discussions ont été menées à la lumière de l’escalade militaire «israélienne» suite à la multiplication des massacres perpétrés contre les civils palestiniens, l’atermoiement et l’intransigeance du gouvernement «israélien» face aux négociations et au renoncement des États-Unis et des pays occidentaux à exercer des pressions sur «Israël», pour faire avancer les négociations.

Pour sa part, le Hezbollah a menacé de cibler de nouvelles colonies «israéliennes», dans le cadre de la riposte aux agressions ennemies contre les civils libanais. Une déclaration qui s’inscrit également dans une nouvelle approche adoptée par les composantes de l’axe de la résistance et le front de soutien à Gaza.

Concernant l’importance et l’énorme impact de l’attaque menée vendredi par les forces armées yéménites, on peut constater que la distance géographique entre le Yémen et l'entité sioniste est d'environ 2200 km, et que le drone a réussi à atteindre sa cible sans être détecté.

En outre, après 9 mois, l'entité «israélienne» est en état d'alerte maximale, en guerre, mais ses défenses aériennes n'ont pas réussi à abattre un seul drone.

De fait, un seul drone a suffi à semer le trouble dans tout «Israël». Qu'en serait-il d'une attaque conjointe menée par tous les fronts de soutien ?

Ainsi, les frontières géographiques et la distance ne jouent plus un rôle important dans les nouvelles guerres, car les drones et les missiles sont en mesure de changer la donne.

Une question se pose enfin. Comment serait la situation dans une guerre de grande envergure avec le Liban, sachant que notre front est en contact direct avec l'entité.