Sayyed Nasrallah: Netanyahu entraine les choses vers le pire pour «Israël»… il faut déraciner cette tumeur cancéreuse

Par AlAhed avec sites web

Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a déclaré que le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu, par son entêtement à poursuivre la guerre génocidaire, entraine les choses vers le pire pour «Israël», affirmant que cette entité n’est rien de plus qu’une «tumeur cancéreuse» destinée à la destruction.

«Il relève de devoir sur un plan doctrinal, éthique et religieux de tout mettre en œuvre pour se débarrasser d’Israël qui a commis d’innombrables atrocités contre les Palestiniens», a affirmé sayyed Nasrallah dans une allocution télévisée ce vendredi 31 mai, en hommage au religieux cheikh Ali Kourani, décédé le 19 mai dernier.

Sayyed Nasrallah a souligné que la lutte en cours pour Gaza est une bataille pour l’existence et que la défaite de l’entité israélienne aura des effets significatifs pour toute la région et à différends égards.

Il a affirmé également que quiconque avait la capacité de prendre part à la bataille de Gaza, devait le faire.

Le secrétaire général du Hezbollah a indiqué que l'insistance de Netanyahu à poursuivre la guerre avait aggravé la situation interne de son entité.

«Même si certains gouvernements sont restés silencieux face aux atrocités, l'effusion de sang à Gaza a réveillé l'opinion publique mondiale en isolant l’entité d’occupation», a-t-il fait noter.

Sayyed Nasrallah a également cité les avertissements du chef de la «banque centrale israélienne» ainsi que ceux des commandants de «l'armée israélienne» concernant les catastrophes qui se produisent dans les territoires occupés et l'échec de cette «armée» à vaincre le Hamas à Gaza.

«La bataille de Gaza façonnera l’avenir du Liban»

Il a par ailleurs évoqué les échanges de tirs en cours entre la Résistance islamique au Liban et l’entité israélienne, affirmant que la bataille de Gaza façonne l'avenir du Liban et de toute la région aux niveaux stratégique, sécuritaire et national.

Le secrétaire général du Hezbollah a rappelé aussi que le peuple libanais soutenait la Résistance contre «Israël» et que le Front de résistance combattait vigoureusement l’entité israélienne.

Il a souligné à ce titre que les opérations de la Résistance islamique au Liban avaient créé un grand sentiment de désespoir chez les «responsables israéliens» ainsi que chez les colons.

Ce qui entrave la présidentielle…

Concernant la crise présidentielle au Liban, il a déclaré que la bataille avec «Israël» n’avait aucun rapport avec la question de la présidence du Liban.

Il a imputé aux interventions étrangères et aux désaccords internes, l'échec du pays à organiser des élections présidentielles depuis des mois.

Sayyed Nasrallah a affirmé que le Hezbollah était prêt à soutenir les efforts visant à sortir le pays de l'impasse et il a appelé au dialogue pour que les Libanais puissent arriver enfin à une conclusion satisfaisante sur les questions d’ordre interne.

Sayyed Nasrallah salue les opérations anti-israéliennes du Yémen

Ailleurs dans ses remarques, le secrétaire général du Hezbollah a salué les opérations anti-israéliennes du Yémen, exprimant sa solidarité avec le peuple et l’armée yéménites face à l’agression américano-britannique.

Il a honoré la détermination des Yéménites dans leurs efforts pour soutenir Gaza sans oublier aussi leur engagement selon lequel aucune pression ne pourra arrêter leurs opérations anti-israéliennes.

Le sang palestinien réveille le monde

Sayyed Nasrallah a commenté les manifestations étudiantes pro-palestiniennes aux États-Unis, affirmant qu’elles avaient élargi le Front de résistance à la société occidentale.

A cet égard, il a rapporté les dernières déclarations du Leader de la Révolution islamique, l’imam sayyed Ali Khamenei, dans son message adressé aux étudiants universitaires aux Etats-Unis, il a assuré que «pour la première fois, nous avons le sentiment que le front de résistance ne cesse de s’élargir grâce à l’action des étudiants dans les universités américains et européens».

«Cette position est honnête, humanitaire et morale contre les crimes israéliens à Gaza», a-t-il souligné.