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La République islamique d’Iran, un État capable de surmonter les épreuves

La République islamique d’Iran, un État capable de surmonter les épreuves
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Par Celine Farhat - AlAhed

Rares sont les États qui seraient capables de préserver leur stabilité après avoir perdu un grand nombre de chefs, de leaders et de figures éminentes dans tous les domaines.

Pour cette raison, des observateurs se sont interrogés sur la situation et les politiques de la République islamique d’Iran, suite au martyre du président sayyed Ebrahim Raïssi, de son ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian et de deux autres hauts responsables étatiques, dans le crash de leur hélicoptère lors de leur retour de l’Azerbaïdjan.

Cependant, la réponse réside dans l’histoire de la République islamique, depuis la victoire de la Révolution, il y déjà plus de 40 ans.

En effet, le système politique de l’Iran, ainsi que ses institutions, ont prouvé leur compétence à surmonter les épreuves, à assumer les chocs et les sinistres et à remplir les vacances au pouvoir, étaient-elles causées par le décès, l’assassinat ou les accidents.

Le président Ebrahim Raïssi n’a pas échappé au crash de l’hélicoptère, comme ce fut le cas de l’ancien président Mahmoud Ahmadinejad, qui est sorti sain et sauf d’un accident d’hélicoptère fin 2013, et le cas de l’ancien président Aboulhassan Bani Sadr, qui a eu la chance de survivre, lorsque deux hélicoptères sont entrés en collision alors qu'il visitait une zone frontalière pendant la guerre avec l'Irak dans les années 1980.

La guerre avec l’Irak qui a épuisé le monde arabe et islamique, les conspirations de la CIA, le financement d'opposants et les attentats terroristes contre l’Iran, les centaines de lois et de législations au Congrès, les décisions au département d'État américain et à la Maison Blanche, les sanctions les plus sévères qu'un pays ait connues, et les assassinats qui ont touché des centaines, voire des milliers de dirigeants, et la République islamique a été consistante. Inébranlable.

De retour à l’histoire moderne, l’Iran consenti la perte ou fut sur le point de perdre plusieurs figures éminentes. On évoque entre autres:

L’assassinat du président de la République, Mohammad Ali Rajai en 1981.

L’assassinat du Premier ministre, Mohammad Javad Bahonar en 1981.

L’assassinat du Juge en chef, Mohammad Beheshti en1981 et dans le même attentat, 4 ministres, 10 vice-ministres et 27 députés ont été tués au Parlement.

La tentative d'assassinat contre l’Ayatollah Ali Khamenei en 1981.

L’assassinat du procureur général, Ali Qaddusi en 1981.

Le décès de l'Ayatollah Khomeiny, le Leader de la République et le fondateur de la révolution en 1989.

La tentative d'assassinat contre l'ancien président, Hassan Rohani en 2018.

La tentative d'assassinat contre l'ancien président, Mahmoud Ahmadinejad en 2010.

L’assassinat du commandant de la Force el-Qods, le général Qassem Soleimani en 2020.

L’assassinat du scientifique nucléaire, Mohsen Fakhrizadeh en 2020.

Concernant les accidents aériens, l’hélicoptère du président Ahmadinejad a subi un accident aérien, le 2 juin 2013, dans les montagnes de l'Alborz, au centre du pays. Le pilote a réussi à maîtriser l'engin et les passagers ont survécu.

En février 2023, l'hélicoptère du ministre de la Jeunesse et des Sports, Hamid Sajjadi, a subi un accident lors de son atterrissage. Le ministre a été blessé et son assistant a été tué.

Les Iraniens considèrent que de tels accidents sont causés par les sanctions imposées à l'Iran, qui empêchent l'importation de pièces de rechange et la modernisation de la flotte d'avions.

Rappelons qu’après l'accord nucléaire, l'Iran a signé un contrat avec Boeing pour l'achat de 80 avions et avec Airbus pour l'achat de 100 avions. Cependant, ces contrats ont été annulés après la réimposition des sanctions pendant le mandat de Trump.

De surcroit, la réparation et la réhabilitation répétées des avions les rendent vétustes et totalement dangereux.

Toutefois, comme tous les pays dotés d’une Constitution, cette dernière contient des mécanismes précis pour éviter toute vacance constitutionnelle.

Le Leader sayyed Khamenei a désigné le vice-président Mohammad Mokhber pour assumer la présidence de la République islamique jusqu’à la tenue des élections.

Conformément à l’article 131 de la Constitution iranienne, en cas de décès du président, ses fonctions sont exercées par le premier vice-président avec l’approbation des dirigeants du pays.

Par ailleurs, la politique étrangère majeure et tout ce qui concerne la sécurité nationale relève des compétences du Leader, sayyed Khamenei. Par conséquent, il n'y aura pas de changement dans la politique étrangère en ce qui concerne la question de la Palestine, le nucléaire, les alliances majeures et les conflits régionaux.

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