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Manifestation pro-palestinienne sur un campus à Los Angeles: 93 personnes interpellées

Manifestation pro-palestinienne sur un campus à Los Angeles: 93 personnes interpellées
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Par AlAhed avec AFP

Quatre-vingt-treize personnes ont été interpellées mercredi lors d'une manifestation sur le campus de l'Université de Californie du Sud (USC) à Los Angeles, organisée dans la foulée de plusieurs rassemblements étudiants pro-palestiniens aux États-Unis, a annoncé la police.

«Pas de blessés signalés. Les patrouilles de police continueront dans le secteur» jeudi, a indiqué le département de la police de Los Angeles dans un message posté sur le réseau social X.

Pour sa part, l'USC a indiqué sur X aux alentours de minuit que la manifestation était terminée et que le campus resterait «fermé jusqu'à nouvel avis».

«Les étudiants, le corps professoral, le personnel et les personnes ayant à faire sur le campus peuvent entrer avec l'identification adéquate», a ajouté l'université.

La manifestation propalestinienne à l'USC s'inscrit dans une série de manifestations étudiantes depuis octobre pour protester contre le nombre croissant de victimes dans la guerre d'«Israël» contre Gaza qui a tué quelque 34 200 personnes selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien.

La dernière vague de ces manifestations a commencé à l'université Columbia à New York où des dizaines d'arrestations ont été effectuées la semaine dernière après le recours à la police effectué par les responsables de l'université pour mettre fin à une occupation accusée par plusieurs personnalités d'attiser l'«antisémitisme». Les manifestations pro-palestiniennes se sont poursuivies mercredi sur le campus de Columbia. Le mot d'ordre de ces rassemblements est connu: les étudiants souhaitent que les universités coupent leurs liens avec les entreprises qui bénéficient de la guerre qui a actuellement lieu à Gaza.

À l'USC, les policiers de Los Angeles sont intervenus mercredi après-midi sur le campus, a expliqué aux journalistes la capitaine Kelly Muniz. Devant le refus des manifestants de quitter les lieux, la police «a aidé l'université en effectuant des arrestations pour intrusion», a-t-elle ajouté.

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