Raïssi: L’attaque terroriste contre le consulat iranien à Damas montre «le profond désespoir et impuissance d’Israël»
Par AlAhed avec PressTV
Le président iranien Ebrahim Raïssi a affirmé, lors d'une conversation téléphonique mardi avec son homologue syrien Bachar al-Assad, que l'attaque terroriste contre la section consulaire de l’ambassade iranienne en Syrie est le «signe du profond désespoir et de l'impuissance d'Israël».
«L’inertie et la faible position de certains pays arabes ont empêché le monde islamique d'adopter une position unie contre Israël et ont rendu l’entité israélienne plus cynique dans ses crimes», a-t-il déclaré.
Le président iranien a décrit les actions insensées d'«Israël» comme «le dernier combat d'une entité en agonie qui ne respecte aucun principe humanitaire et international».
Le monde entier sait que «l’entité criminelle sioniste ne s’engage à aucun des principes humanitaires et internationaux», a-t-il dénoncé.
M. Raïssi a également fustigé les États-Unis et leurs alliés occidentaux qui ont fourni un soutien financier, militaire et médiatique à «Israël».
Le président Assad, a pour sa part condamné l'attaque israélienne contre la section consulaire de l’ambassade iranienne en Syrie.
«Cette attaque est une violation des lois internationales et un signe du déclin moral de l’entité sioniste», a-t-il soutenu.
Il a présenté ses condoléances à la nation et au gouvernement iraniens, ainsi qu'aux familles des martyrs de l'attaque à Damas.
M. Assad a indiqué que l’entité sioniste cherche à sortir de la situation difficile dans laquelle elle s’est empêtrée face à la Résistance islamique palestinienne à Gaza, soulignant la nécessité de soutenir l'axe de la Résistance et de punir l’entité sioniste criminelle.
Lundi, des avions militaires israéliens ont bombardé la section consulaire de l’ambassade iranienne à Damas.
L'attaque a tué deux militaires iraniens de haut rang ainsi que cinq des officiers qui les accompagnaient pour une mission de conseil en Syrie.
Le général de brigade Mohammad Reza Zahedi, un haut commandant de la force Qods du Corps des gardiens de Révolution islamique (CGRI) et son adjoint, le général Mohammad Hadi Haji Rahimi, figurent parmi les sept martyrs de l'attaque terroriste.
Le Leader de la Révolution islamique, sayyed Ali Khamenei, a promis que l'Iran «punira» et fera «regretter l’entité sioniste perverse» pour ses crimes contre les conseillers militaires iraniens en Syrie.