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Coordinatrice humanitaire de l’ONU : Pas de «zones sûres» à Gaza, l’acheminement de l’aide ne sera bientôt plus possible

Coordinatrice humanitaire de l’ONU : Pas de «zones sûres» à Gaza, l’acheminement de l’aide ne sera bientôt plus possible
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Par AlAhed avec PressTV

Un «scénario encore plus infernal», auquel les opérations humanitaires pourraient être incapables de répondre, se profile dans la bande de Gaza, a alerté lundi 4 décembre une responsable de l’ONU alors qu’«Israël» resserre l’étau sur le sud du territoire palestinien.

Depuis la reprise des agressions israéliennes le 1er décembre après une trêve de sept jours, «les opérations militaires israéliennes se sont étendues au sud de Gaza, forçant des dizaines de milliers d’autres personnes à fuir dans des espaces de plus en plus concentrés, avec un besoin désespéré de nourriture, d’eau, d’abris et de sécurité», a déclaré dans un communiqué Lynn Hastings, coordinatrice humanitaire de l’ONU pour les Territoires palestiniens.

«Les conditions nécessaires pour fournir de l’aide à la population de Gaza n’existent pas. Si ça se trouve, un scénario encore plus infernal est sur le point de se réaliser, auquel les opérations humanitaires ne pourront peut-être pas répondre», a-t-elle ajouté.

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«Personne n’est en sécurité à Gaza et il ne reste plus nulle part où aller», a insisté Hastings, rejetant dans ces conditions l’idée de «zones sûres» évoquées par les États-Unis. Ces zones ne peuvent être «ni sûres ni humanitaires quand elles le sont déclarées telles quelles unilatéralement», a-t-elle dit.

«Ce que nous voyons aujourd’hui, ce sont des abris sans place, un système de santé à genoux, un manque d’eau propre et potable, pas d’assainissement et une alimentation insuffisante pour une population mentalement et physiquement épuisée : une recette parfaite pour les épidémies et une catastrophe de santé publique», a-t-elle décrit, déplorant l’insuffisance de l’aide humanitaire et du carburant pouvant entrer dans la bande de Gaza.

«L’espace permis pour la réponse humanitaire à Gaza se réduit constamment», avec la fermeture désormais pour les équipes et camions de l’ONU de deux routes majeures traversant le territoire, a encore dénoncé la responsable onusienne basée à al-Qods dont le visa ne sera pas renouvelé par +Israël+ qui l’a accusée de ne pas être «impartiale».

Selon l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), 1,9 million de personnes, soit plus de 80 % de la population, ont été déplacées à l’intérieur de Gaza depuis le 7 octobre en raison des bombardements incessants d’«Israël».

Dans un communiqué publié lundi, l'UNRWA a déclaré que les frappes aériennes israéliennes se poursuivaient même là où les gens sont censés fuir, comme dans la ville frontalière de Rafah.

Le Mouvement de résistance palestinien du Hamas affirme que les forces israéliennes ont directement bombardé 14 hôpitaux. Quelques installations médicales du territoire palestinien sont désormais fonctionnelles mais elles restent inondées de milliers de blessés.

Selon l'ONU, seuls 5 % des habitants de Gaza ont accès à l'eau potable. Les agences humanitaires ont averti que le manque d'accès à l'eau propre et salubre augmentait les risques d'épidémies telles que le choléra.

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