Gaza : trêve prolongée de deux jours, 33 prisonniers palestiniens libérés contre 11 otages israéliens relâchés
Par AlAhed avec sites web
La trêve entre le Hamas et l’entité israélienne, censée expirer mardi matin, sera prolongée de deux jours, a fait savoir, lundi 27 novembre, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Ansari, dans un message sur X.
«Dans le cadre de la médiation en cours, l’État du Qatar annonce qu’un accord a été conclu pour prolonger la trêve humanitaire de deux jours dans la bande de Gaza», a-t-il indiqué.
L’acheminement des aides humanitaires ainsi que la libération des captifs et des prisonniers ont été considérés comme étant le but principal de la prolongation de la trêve à Gaza, a indiqué le porte-parole qatari, avant d’exprimer l’espoir que ce cessez-le-feu devienne un arrêt permanent du conflit entre la Résistance palestinienne et le régime israélien.
Pour sa part, le mouvement de résistance palestinien a confirmé cette annonce dans un communiqué, en déclarant : «un accord [a été conclu] avec les frères qataris et égyptiens pour une prolongation de la trêve humanitaire temporaire qui sera de deux jours supplémentaires avec les mêmes conditions que la trêve précédente».
Le Hamas a déclaré qu’il souhaiterait prolonger la trêve si l’entité israélienne faisait de sérieux efforts pour libérer davantage de prisonniers palestiniens.
Pendant ce temps, Téhéran a exigé par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, la fin de la guerre brutale menée par «Israël» contre Gaza, soulignant que les crimes de l’entité sioniste ne devaient pas se répéter.
La République islamique cherche une trêve durable et stable, a affirmé le porte-parole iranien.
Prisonniers libérés
L’entité israélienne a libéré un autre groupe de prisonniers palestiniens après que le mouvement de résistance, Hamas, a libéré près d'une douzaine de captifs dans le cadre de la quatrième phase d'un accord d'échange entre les deux parties.
Les autorités pénitentiaires israéliennes ont libéré 33 prisonniers palestiniens tôt mardi 28 novembre, quelques heures après que le mouvement Hamas a livré à la Croix-Rouge 11 ressortissants étrangers retenus en captivité dans la bande de Gaza. Les captifs libérés avaient la double nationalité française, allemande et argentine.
Selon les médias palestiniens, 24 prisonniers palestiniens libérés de la prison militaire d'«Ofer» ont été transportés par un bus de la Croix-Rouge vers la ville de Ramallah, en Cisjordanie occupée. Neuf autres prisonniers, libérés du centre de détention d'al-Moskobiya, dans la ville occupée de Qods, ont été accueillis par leurs familles.
Plus tôt lundi, les forces israéliennes ont perquisitionné les domiciles des familles d'un certain nombre de détenus de Qods avant leur libération, les mettant en garde contre toute célébration ou rassemblement.
À Ramallah, des centaines de personnes ont accueilli les prisonniers libérés, scandant des slogans et les félicitant pour leur liberté. Ils ont également appelé à la libération du reste des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes.
Un jeune Palestinien tué
Les forces d’occupation ont tiré à balles réelles et lancé des grenades lacrymogènes sur des civils rassemblés près de la prison d'«Ofer», notamment dans la ville de «Beitunia», en Cisjordanie, tuant par balle un jeune Palestinien.
Des sources palestiniennes ont rapporté que Yassin Abdullah al-Asmar, 26 ans, est mort après avoir été touché à la poitrine par des tirs réels des forces israéliennes lors d'affrontements qui ont éclaté à Beitunia, tandis qu'un autre jeune homme a reçu une balle dans le pied.
Plus tôt lundi, le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al Ansari, avait annoncé dans un message sur X que 33 Palestiniens seraient libérés en échange de 11 captifs de Gaza.
Il a ajouté : «Parmi les personnes libérées des prisons israéliennes figurent 30 mineurs [palestiniens] et 3 femmes, tandis que parmi les personnes libérées de Gaza figurent trois citoyens français, deux citoyens allemands et six citoyens argentins.»