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A Paris, 2000 manifestants appellent au «cessez-le-feu immédiat» à Gaza

A Paris, 2000 manifestants appellent au «cessez-le-feu immédiat» à Gaza
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Par AlAhed avec AFP

Quelque 2.000 personnes se sont rassemblées jeudi soir à Paris, selon la préfecture de police, pour demander l'arrêt du «massacre à Gaza» et un «cessez-le-feu immédiat» lors d'une manifestation autorisée par les autorités à l'appel d'élus La France insoumise (gauche radical), de collectifs politiques et syndicaux.

Une foule compacte s'est réunie place de la République, équipée de drapeaux et pancartes de soutien au peuple palestinien et aux habitants de Gaza, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les manifestants, au nombre de 2.000 selon la préfecture de police de Paris, se sont ensuite dispersés dans le calme.

«Enfants de Gaza, enfants de Palestine, c'est l'humanité qu'on assassine», «Cessez-le-feu immédiat et halte au massacre à Gaza», «Israël assassin, Macron complice»: les manifestants ont scandé à pleins poumons différents slogans propalestiniens.

«Stop au génocide à Gaza», a-t-on également pu lire sur plusieurs pancartes.

Dans la bande de Gaza, plus de 8.500 personnes ont été tuées et des milliers d'autres blessées dans des bombardements israéliens suite à l'attaque surprise du Hamas perpétrée le 7 octobre.

«Israël» a par ailleurs imposé depuis le 9 octobre un «siège complet» à la bande de Gaza, après 16 années de blocus.

2,4 millions d'habitants doivent survivre sous les bombes israéliennes, sans eau, sans électricité, sans téléphone ni internet mercredi et quasiment sans nourriture.

 «Face à un génocide»

«Nous avons honte de la position de Macron. Qu'est-ce qu'il attend pour dénoncer les crimes de guerre du gouvernement Netanyahou ?», a lancé la députée insoumise Aurélie Trouvé au micro.

«On n'en fait pas assez. On est face à un génocide, on est les seuls à pouvoir éveiller les consciences des gouvernements», a affirmé à l'AFP Sarah, 27 ans, étudiante en droit public venue manifester dans la soirée. «Se taire ou ne rien faire c'est être complice».

D'autres manifestations - des «marches contre la guerre» - sont prévues samedi à Paris et dans d'autres villes de France, organisées par des organisations de gauche.

Le rassemblement parisien, de la place de la République à la place de la Nation, a été autorisé par la préfecture de police.

Le Parti socialiste, un temps en retrait, a finalement lui aussi appelé à défiler.

A Toulouse, grande ville du sud-ouest, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées jeudi soir à Toulouse pour demander l'arrêt des bombardements israéliens sur Gaza et le «respect des libertés d'expression et de manifestation» en France, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les organisateurs de ce rassemblement autorisé, les syndicats CGT, FSU et Solidaires, ont notamment dénoncé l'interdiction, en huit jours, de trois autres rassemblements prévus à Toulouse.

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