Raïssi met en garde contre un éventuel débordement de la guerre dans d’autres fronts
Par AlAhed avec PressTV
Lors d’un entretien téléphonique avec son homologue russe, Vladimir Poutine, le président de la République islamique d’Iran Ebrahim Raïssi a déclaré, lundi 16 octobre, que le «soutien aveugle» des pays occidentaux en particulier des États-Unis à «Israël», a incité les sionistes à intensifier leurs crimes et à poursuivre le génocide du peuple palestinien à Gaza, avant de souligner que la catastrophe dans la région est le résultat de la politique des États-Unis et d’autres défenseurs occidentaux de l’entité israélienne, qui sont vouées à l'échec.
Saluant la position de la Russie dans sa condamnation des crimes de guerre et du génocide des Palestiniens à Gaza par «Israël», le président Raïssi a mis en garde contre un éventuel débordement de la guerre dans d’autres parties de la région.
«Compte tenu des développements actuels à Gaza, la guerre pourrait s'étendre à d'autres fronts. Dans ce cas, le contrôle de la situation deviendra plus difficile», a averti M. Raïssi.
Le président iranien a appelé tous les pays ainsi que les organisations internationales, y compris la Russie, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, à jouer un rôle plus efficace pour mettre fin aux crimes de guerre israélienne dans la bande de Gaza assiégée.
L’entité israélienne se livre à un véritable génocide contre des civils sans défense à Gaza pour se rattraper après une défaite cuisante. Les bombardements et l'utilisation d'armes et d'équipements lourds et non conventionnels contre les zones résidentielles, ainsi que l'évacuation forcée des Palestiniens, sont sans aucun doute des exemples flagrants de crimes contre l'humanité, a souligné Ebrahim Raïssi.
Par ailleurs, le président Raïssi a déclaré que les dirigeants de l’entité israélienne tentaient de lier la cause des événements récents à des problèmes extérieurs, alors que ceux-ci découlent de 75 ans d'oppression, de crimes, d'apartheid et de massacre du peuple palestinien, ainsi que de la profanation de lieux sacrés.
La fin immédiate des attaques israéliennes et la levée du blocus de Gaza devraient être au centre de tous les efforts relatifs à la question palestinienne, a précisé Ebrahim Raïssi.
Soulignant que la position commune de la République islamique d’Iran et de la Russie sur la question palestinienne peut préparer un terrain propice aux consultations bilatérales et aux efforts visant à établir et à promouvoir la paix et la stabilité dans la région, le président Raïssi a ajouté que le soutien de la République islamique d'Iran à la Palestine faisait partie des priorités de la politique étrangère, avant de s’attarder sur le fait que les groupes de la Résistance sont indépendants dans la prise de décisions.
Pour sa part, le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré que la Russie partageait la même analyse que la République islamique d’Iran concernant les causes de la crise actuelle à Gaza, poursuivant que rien ne justifiait les attaques massives d’«Israël» sur une zone dense comptant plus de deux millions d’habitants sans défense.
Le président russe a exhorté l’entité israélienne à mettre fin sans le moindre retard à son agression, avertissant qu’une opération terrestre à Gaza serait coûteuse et aurait de très lourdes répercussions militaires et humanitaires.
La Russie s’inquiète de la propagation du conflit actuel à Gaza à d’autres régions, a-t-il ajouté.
Le 7 octobre, le mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé l’opération Déluge d’Al-Aqsa au plus profond des territoires occupés par le régime israélien, au cours de laquelle plus de 1400 sionistes ont été tués et plus de 3800 autres, blessés. L’opération impliquait des frappes aériennes, terrestres et maritimes à grande échelle.
Au moins 2 800 Palestiniens ont été tués en martyr et 10 950 autres blessés alors que le régime israélien poursuit ses bombardements contre les quartiers résidentiels de la bande de Gaza assiégée.