Agression israélienne: le bilan à Gaza monte à 1900 martyrs, les ONG demandent des corridors humanitaires

Par AlAhed avec AFP

Le nombre de martyrs dans la bande de Gaza est monté à 1 900, indique le ministère palestinien de la Santé à Gaza, après l’intensification des bombardements israéliens sur l’enclave palestinienne.

Ces raids aériens incessants «ont coûté la vie à 1 900 martyrs incluant 614 enfants et 370 femmes», précise-t-il dans un communiqué.

Il ajoute que 7 696 personnes ont été blessées, six jours après l'attaque sans précédent du mouvement de résistance palestinien Hamas contre «Israël».

Les ONG demandent des corridors humanitaires

Dans ce contexte tragique, plusieurs organisations d'aide humanitaire internationale demandent la mise en place de corridors humanitaires dans la bande de Gaza.

«Nous redoutons une catastrophe humanitaire sans précédent», alerte Ivan Karakashian, responsable de plaidoyer de l'ONG Norwegian Refugee Council (NRC).

«Israël» soumet la bande de Gaza à un «siège complet» depuis le 9 octobre, en représailles à l'opération de grande ampleur de la résistance palestinienne, qui a causé deux jours plus tôt la mort de plus de 1.300 personnes en Entité israélienne.

L’opération «Déluge d’al-Aqsa» vient selon les combattants de la résistance palestiniens en riposte aux profanations de la mosquée Al-Aqsa par «Israël» et à la violence débridée des colons sionistes.

«Pas d'électricité, pas d'eau, pas de gaz, tout est fermé», avait alors annoncé le ministre de la Guerre israélien Yoav Gallant.

Depuis lors, l'armée d’occupation israélienne a semé la désolation sur la bande de Gaza en déversant plusieurs milliers de tonnes d'explosifs sur ce territoire de 365 km2.

«Même les guerres ont des règles», selon l'ONU

«Même les guerres ont des règles», a par ailleurs lancé le secrétaire général de l'ONU avant un Conseil de sécurité sur la situation en Palestine occupée, réclamant «la protection des civils» qui ne doivent pas non plus être «utilisés comme boucliers».

«La situation à Gaza a atteint un plus bas dangereux», déclare à la presse Antonio Guterres, décrivant un «système de santé au bord de l'effondrement», des «morgues débordées» et «une crise de l'eau» dans l'enclave palestinienne en état de siège.