Téhéran condamne le soutien «indéfendable» à la profanation des livres saints en Occident

Par AlAhed avec PressTV

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a critiqué certains gouvernements pour leur soutien «indéfendable» à la profanation des écritures saintes au nom de la liberté d'expression.

Amir-Abdollahian a abordé la question lors d'une réunion ce dimanche 24 septembre avec le secrétaire du Vatican pour les relations avec les États, l'archevêque Paul Richard Gallagher, en marge de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) à New York.

«Dans le contexte mondiale actuelle, le dialogue entre les dirigeants et les adeptes des religions abrahamiques est plus important que jamais», a-t-il déclaré.

«La décision de certains gouvernements d’autoriser la profanation de lieux sacrés et de livres divins au nom de la liberté d’expression est totalement indéfendable.»

Il a également évoqué le discours du président iranien Ebrahim Raïssi devant l’Assemblée générale de l’ONU, dans lequel il a brandi une copie du Coran pour dénoncer les récents autodafés du Coran en Suède et au Danemark. «Le feu du manque de respect ne viendra pas à bout de la vérité divine», a-t-il noté.

L’Iran soutient toute initiative de paix en Ukraine

Le ministre des Affaires étrangères a en outre souligné les efforts de la République islamique pour mettre fin à la guerre en Ukraine. «L’Iran ne considère pas la guerre comme une solution. Elle soutient toute initiative visant à parvenir à la paix en Ukraine», a-t-il ajouté.

Gallagher a, pour sa part, exprimé sa satisfaction quant à la réunion et salué Amir-Abdollahian pour avoir présenté des points de vue importants.

Il a également déclaré qu'il était nécessaire que chacun contribue à l'établissement de la paix en Ukraine.

Par ailleurs, l'archevêque a souligné l'importance du dialogue pour régler les problèmes mondiaux et s'est dit prêt à poursuivre les consultations avec la partie iranienne sur les questions d'intérêt mutuel.

Il a en outre prédit que le rétablissement des relations entre l'Iran et l'Arabie saoudite aurait des effets positifs dans la région.

Amir-Abdollahian a également souligné la nécessité d'une approche globale face au terrorisme qui sévit en Asie de l’Ouest.

Il a en outre dénoncé le recours par certains pays aux sanctions comme outil politique contre d’autres nations, avertissant que ces interdictions compliqueraient les problèmes régionaux et entraîneraient des crises humanitaires.