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L’ambassadeur d’«Israël» auprès des Nations unies expulsé de l’Assemblée générale pour un geste anti-Iran

L’ambassadeur d’«Israël» auprès des Nations unies expulsé de l’Assemblée générale pour un geste anti-Iran
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_timedepuis 7 mois
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Par AlAhed avec sites web

L'ambassadeur d'«Israël» à l’ONU, Gilad Erdan, a été expulsé de l'Assemblée générale des Nations unies mardi après avoir protesté face au discours du président iranien en brandissant une photo de Mahsa Amini, jeune fille iranienne de 22 ans qui s'est évanouie dans un poste de police de Téhéran et a été déclarée morte trois jours plus tard à l'hôpital.

Juste au moment où le président iranien Ebrahim Raïssi commençait son discours, Gilad Erdan a brandi la photo de Mahsa Amini, se dirigeant vers ce dernier.

Dans un geste sans précédent, Gilad Erdan a été brièvement détenu par la police onusienne, avant d’être libéré grâce aux efforts de l'équipe diplomatique sécuritaire d'«Israël».

Mahsa Amini est une Iranienne de 22 ans d’origine kurde. Elle s’est évanouie à la mi-septembre 2022 dans un poste de police de la capitale Téhéran et a été déclarée morte trois jours plus tard à l’hôpital.

Un rapport officiel de l’Organisation iranienne de médecine légale a conclu que la mort d’Amini avait été causée par une maladie plutôt que par des coups présumés à la tête ou à d’autres organes vitaux du corps.

Des émeutes soutenues par l’étranger ont ensuite éclaté en Iran. Les flammes des émeutes ont été attisées par une campagne de désinformation diffusée sur des chaînes de télévision par satellite en anglais et en persan, financées par les États-Unis et leurs alliés.

Les émeutiers se sont déchaînés, attaquant brutalement les forces de sécurité et causant des dégâts massifs aux biens publics et la mort de plusieurs civils innocents et forces de sécurité.

Les États occidentaux ont accusé à maintes reprises l’Iran de réprimer les «manifestations pacifiques» dans le pays. Mais l'Iran affirme que la mort malheureuse d'Amini, causée par sa maladie, a été utilisée comme excuse pour des émeutes généralisées déclenchées par plusieurs agences de renseignement étrangères, et que le pays a dû agir pour protéger l'ordre public en affrontant les émeutiers.

  

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