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«Israël»: Une énième manifestation monstre contre la réforme judiciaire avant une audience clé

«Israël»: Une énième manifestation monstre contre la réforme judiciaire avant une audience clé
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_timedepuis 7 mois
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Par AlAhed avec AFP

Plusieurs milliers de personnes manifestent lundi soir à AlQods occupée (Jérusalem) devant la «Cour suprême» contre un projet de réforme de la justice controversé, à la veille d’une audience de ce tribunal jugée cruciale pour la suite du processus.

«Démocratie ! Démocratie !» scandent les manifestants, brandissant des «drapeaux israéliens».

L’annonce du projet gouvernemental début janvier a donné lieu à l’un des plus importants mouvements de contestation qu’ait connu l’entité israélienne depuis l’occupation de la Palestine en 1948. 

Le camp des opposants à la réforme manifeste ainsi chaque samedi soir, principalement à «Tel-Aviv», mais aussi dans de nombreuses villes.

La «Cour suprême» doit tenir une audience exceptionnelle mardi en présence des 15 juges membres de cette cour afin d’examiner des recours déposés contre une première clause du projet de réforme adoptée par le Parlement en juillet.

Cette mesure empêche la «Cour suprême» d’invalider une décision gouvernementale en jugeant de son «caractère raisonnable».

Alors que les médias évoquent un accord de conciliation entre le «gouvernement» et l’opposition sur la poursuite de la réforme judiciaire, le premier ministre Benyamin Netanyahou a affirmé agir pour «parvenir à un consensus national qui rétablira l’équilibre entre les trois pouvoirs».

Un peu plus tôt, le «ministre de la Sécurité nationale» Itamar Ben Gvir, du parti d’extrême droite «Force juive», avait déclaré être opposé à toute «capitulation».

Le chef de l’opposition Yair Lapid avait de son côté mis en garde dimanche contre «une proposition de compromis trop belle pour être vraie ce qui en réalité signifie qu’elle est fausse.»

Selon le «gouvernement», la réforme vise entre autres à rééquilibrer les pouvoirs, en diminuant les prérogatives de la «Cour suprême» au profit du «Parlement».

Les opposants à la réforme craignent de leur côté que les changements proposés, en faisant sauter des garde-fous à l’action du pouvoir législatif et exécutif, ne fassent basculer la «démocratie israélienne» vers un système illibéral.

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