Racisme sioniste manifesté dans l’accident de l’autocar palestinien
L'équipe de site
La tragédie des enfants palestiniens morts dans l'accident de bus à l'Est d'Al Qods ( Jérusalem) hier s'est transformée en un sujet qui suscite la joie et le racisme sioniste dans les différents milieux israéliens.
L'accident est survenu quand le conducteur d'un camion, un Palestinien des territoires arabes occupés en 1948, a perdu le contrôle de son véhicule sur une route détrempée. Il a ensuite frappé l'autobus scolaire, qui s'est renversé et a pris feu. Au moins six enfants palestiniens et une enseignante de Jérusalem-est ont été tués et 55 autres ont été blessés dans la collision, selon les agences de presse.
Les victimes sont des enfants de classe maternelle, âgés de 4 à 6 ans, d'une école d'Anata, à Jérusalem-Est, qui se rendaient dans un parc en Cisjordanie occupée à bord de deux bus scolaires, selon les familles et les sources médicales.
Six corps calcinés d'enfants ainsi que celui d'une enseignante ont été amenés à la morgue de l'hôpital de Ramallah en Cisjordanie, a indiqué à l'AFP une source hospitalière palestinienne.
Les soldats israéliens ont empêché les Palestiniens présents sur place de sauver les victimes, et ils les ont obligés de dégager la zone en attendant l'arrivée des ambulances, ce qui a élevé le nombre des victimes à huit morts et 55 blessés.
"La responsabilité de cet accident incombe au premier lieu au conducteur du camion israélien (un palestinien israélien) (arabe 48) qui a perdu le contrôle de son véhicule, et qui a frappé l'autobus scolaire, qui s'est ensuite renversé et enflammé", a déclaré le directeur de la circulation routière dans la police palestinienne, Wadah Azamita.
"Les soldats israéliens nous ont empêchés de transporter les blessés, et ils nous ont éloignés de l'accident. Nous sommes arrivés avant tout ambulance ou pompier. L'ambulance palestinienne s'est retardée à arriver, parce que la région où l'accident a eu lieu dans une région classifiée C, où il n'y a pas de centres d'ambulances palestiniens", a confié le directeur de mairie d'Anata, Ibrahim Abou Maarouf au quotidien libanais Assafir.
Le régime sioniste interdit la présence de centres palestiniens vitaux dans les zones classifiées C, qui se trouvent sous le contrôle administratif et sécuritaire de l'entité sioniste.
"L'occupation est responsable de cette tragédie humaine parce qu'elle entrave le travail des équipes palestiniennes dans les régions C", a-t-il ajouté.
Des Palestiniens se sont rués vers le centre médical de Ramallah pour s'enquérir de l'état de leurs enfants et pour faire des dons de sang. Le président palestinien Mahmoud Abbas a décrété un deuil de trois jours et ordonné la mise en berne des drapeaux.
La route où l'accident a eu lieu a témoigné d'une multitude d'accidents dans le passé, parce que l'entité sioniste interdit aux Palestiniens de construire des barrières de ciment pour la diviser en deux parties et l'élargir.
Suite à cette tragédie, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a offert ses condoléances à l'Autorité palestinienne et promis de fournir toute aide nécessaire. Certains sionistes ont exprimé leur joie suite à l'accident. Sur le mur d'un groupe sioniste sur Facebook, ils ont exprimé leur réjouissance parce que les petites victimes ne sont pas juives, en souhaitant que plus d'accidents de ce genre aient lieu.
"C'est bien !", a commenté l'un des "Israéliens" sur Facebook, "les saboteurs seront moins nombreux". "Dieu merci qu'ils soient des Palestiniens, si seulement un accident pareil a lieu chaque jour !", a commenté un autre. "Attendez, l'autocar portaient des palestiniens, priez pour que le nombre de morts soit élevé !", continue un autre.