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Malgré sa probable absence, Trump au centre du premier débat des primaires républicaines

Malgré sa probable absence, Trump au centre du premier débat des primaires républicaines
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starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec AFP

En amont du premier débat des primaires républicaines mercredi 23 août, toute l'attention est tournée vers Donald Trump, le candidat ex-président quatre fois inculpé. Pourtant, le milliardaire laisse planer le doute sur sa participation.

Cinq mois avant le début des primaires, qui désigneront le candidat républicain à la présidentielle américaine de 2024, le grand favori bénéficie d'un soutien de sa base plus fort que jamais.

Mais ses nombreux déboires judiciaires jettent une ombre sur sa tentative de retour à la Maison Blanche.

Constamment à la une des journaux, Donald Trump s'est targué de pouvoir se passer du débat, ne voulant pas partager le feu des projecteurs avec ses rivaux, largement distancés dans les sondages.

«Je devance le second, qui que ça puisse être, par plus de 50 points», s'est gaussé le milliardaire sur sa plateforme Truth Social jeudi.

«Pourquoi devrais-je débattre»

L'ancien président républicain Ronald «Reagan n'a pas réussi cela, ni les autres. Les gens connaissent mon bilan, l'un des MEILLEURS DE L'HISTOIRE, alors pourquoi devrais-je débattre», s'est-il également interrogé.

Qu'il se présente ou non sur la scène du débat à Milwaukee, dans le nord des États-Unis, Donald Trump sera bon pour s'attirer les bordées de ses adversaires républicains, qui ne devraient pas manquer de l'attaquer sur ses différentes inculpations.

«Évidemment, ses problèmes judiciaires influencent la course» à l'investiture, a lancé Bret Baier, l'un des deux animateurs de Fox News chargé de la modération du débat.

«Tous ces candidats ont été interrogés non-stop» sur ses affaires, «il fera donc partie du débat, qu'il soit là ou non», a déclaré le journaliste au Milwaukee Journal Sentinel.

Aubaine

Sept autres candidats ont rempli les critères nécessaires pour participer au débat.

Seront présents le gouverneur de Floride Ron DeSantis et celui du Dakota du Nord Doug Burgum, l'ancien vice-président de Donald Trump Mike Pence, son ancienne ambassadrice à l'ONU Nikki Haley et le sénateur de Caroline du Sud Tim Scott.

Seront également de la partie l'homme d'affaires Vivek Ramaswamy et l'ancien gouverneur du New Jersey Chris Christie, qui menacent tous deux la place de premier dauphin acquise pour le moment à Ron DeSantis dans les sondages menés en Iowa et dans le New Hampshire, premiers États à voter aux primaires.

Les instances du Parti républicain ont donné à Donald Trump jusqu'à lundi pour faire part de sa décision sur son éventuelle participation.

Malgré sa forte avance dans les sondages, des proches du milliardaire s'inquiètent qu'en son absence, ses rivaux puissent profiter d'un moment fort pour lancer une dynamique.

En 2016, après avoir manqué un débat, Donald Trump n'avait pas gagné l'Iowa aux primaires républicaines, au détriment du sénateur texan Ted Cruz.

Deuxième, mais à la traîne loin derrière Donald Trump, Ron DeSantis pourrait donc voir l'absence de l'ex-président comme une aubaine pour le débat.

«Le seul à se faire attaquer»

L'organisme de financement de campagne (super PAC) de M. DeSantis a d'ailleurs laissé entrevoir la possible stratégie du gouverneur de Floride mercredi, dans le but d'inverser la dynamique négative de sa campagne.

Dans une note de deux pages publiée en ligne, le super PAC encourage Ron DeSantis à ne pas se retenir contre Joe Biden, à défendre Donald Trump des attaques de Chris Christie et à qualifier le néophyte en politique Vivek Ramaswamy de «bidon».

«Je suis le seul à me faire attaquer par l'équipe de campagne de Donald Trump», a déclaré mercredi Ron DeSantis à Fox News Radio.

«Et du côté des autres candidats, beaucoup d'entre eux ne disent pas grand-chose sur Donald Trump, et ils se concentrent davantage sur moi. On va donc être prêt pour tout ça», a-t-il ajouté en allusion au débat.

Comme condition à leur participation, les candidats doivent s'engager «à honorer la volonté des électeurs aux primaires» et à soutenir le vainqueur. Mais la manière de faire respecter cette règle n'est pas évidente.

Donald Trump a déjà déclaré qu'il ne signerait pas cet engagement.

Vendredi, le New York Times a affirmé que Donald Trump comptait ne pas se présenter au débat de Milwaukee, préférant le format d'une interview au même moment par Tucker Carlson, l'ancien animateur star de Fox News aujourd'hui diffusé sur X, ex-Twitter.

Interrogée à ce sujet, l'équipe de campagne de Donald Trump a répondu à l'AFP: «nous n'avons rien de confirmé de notre côté».

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