«Israël» fera-t-il une erreur de calcul dans le nord de la Cisjordanie occupée ?

Par AlAhed

L’occupation est plongée dans un dilemme sécuritaire sur plusieurs fronts. En effet, les chefs de l’ennemi s’expriment sur ce dilemme, notamment dans la Cisjordanie occupée, où les opérations de la résistance se développent, en quantité et qualité.

Les médias israéliens publient des fuites sécuritaires sur l’intention des institutions sécuritaires de mener une opération militaire de grande envergure basée dans le nord de la Cisjordanie occupée, notamment à Naplouse et Jénine, où se situe le foyer essentiel de la résistance qui assène les coups forts à l’ennemi et ses colons. De fait, ces deux régions sont devenues un refuge sûr aux résistants qui mènent d’importantes opérations et réussissent à survivre et à s’y protéger.

Le discours de l’ennemi sur la nécessité de lancer l’opération militaire, peut être expliqué comme le résultat du cumul des échecs.

Ce discours peut être résumé comme ce qui suit :

-Réussite de la résistance à maintenir la fréquence de ses opérations, voire à réussir l’escalade et à passer outre les obstacles sécuritaires ennemis.

-L’échec de l’opération « Gardien des murs », tout au long de 18 mois, de parvenir à ses objectifs.

-L’échec de l’ennemi lors de la dernière offensive contre Gaza à provoquer une rupture entre l’action de la résistance dans la bande et dans la Cisjordanie. L’ennemi possédait des données selon lesquelles certaines opérations étaient dirigées depuis Gaza.

Cependant, la décision de l’ennemi de mener une opération voulue de grande envergure est semée de grandee embûches, dans la mesure où la Cisjordanie occupée fait partie du concept de l’unité des fronts. Ainsi, l’ennemi pourrait faire de faux calculs.

En outre, la résistance à Gaza, notamment les factions Ezzeddine Al-Qassam avaient établi une équation. Selon cette dernière, le camp de Jénine entrainera une opération Épée d’Al-Qods 2.

De même, le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, avait mis en garde, lors de son discours à la Journée d’Al-Qods, contre tout faux calcul sur plusieurs fronts, y compris la Cisjordanie occupée.

Et si l'ennemi applique ses menaces ?

Selon la conjoncture de la région et l’équation relative à l’unité des fronts, la mise en œuvre des menaces sur une large opération militaire, comme indiquent les fuites, constituera une provocation qui entrainerait l’ouverture d’autres fronts. Ainsi, il faut bien surveiller les données et prendre les décisions appropriées.