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Plafond de la dette américaine: le Trésor prévient qu’un défaut entraînerait le «chaos»

Plafond de la dette américaine: le Trésor prévient qu’un défaut entraînerait le «chaos»
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Par AlAhed avec AFP

Un défaut de paiement des États-Unis sur leur dette entraînerait le «chaos financier et économique», a averti dimanche la secrétaire au Trésor Janet Yellen, alors que l'opposition républicaine refuse toujours de relever sans condition le plafond de la dette.

Le gouvernement de Joe Biden a prévenu que faute d'accord sur une hausse du plafond de la dette, les États-Unis pourraient ne plus pouvoir faire face à leurs engagements dès début juin, ce qui les mettrait en situation de défaut, une première dans l'histoire du pays.

Pour la ministre américaine des Finances, ce serait «une catastrophe économique et financière», a-t-elle déclaré sur la chaine américaine ABC.

Un plafond est légalement fixé à la dette publique des États-Unis et ne peut être relevé que par un vote majoritaire au Congrès.

La Chambre des représentants, au sein de laquelle les républicains sont majoritaires, a adopté, fin avril, une proposition de loi prévoyant un encadrement strict des dépenses publiques en échange d'un relèvement du plafond.

Mais le texte n'a aucune chance d'être adopté, en l'état, au Sénat, à majorité démocrate et le président américain Joe Biden a jusqu'ici refusé de négocier sous pression d'éventuelles concessions pour écarter le spectre d'un défaut.

Il a néanmoins convié mardi à la Maison Blanche les quatre chefs de file des deux grands partis au Congrès pour évoquer le dossier.

«Je sais qu'il (Joe Biden) veut mettre en place un processus qui permette de discuter des priorités et du niveau des dépenses, mais ces négociations ne devraient pas être menées avec un pistolet sur la tempe du peuple américain», a estimé Janet Yellen.

«On ne devrait pas en arriver au point de questionner le fait que le président peut ou non émettre de la dette», a-t-elle expliqué. «Ce serait une crise constitutionnelle».

Les conseillers économiques du chef de l'État estiment que si la première puissance mondiale cessait durablement d'honorer ses échéances financières, elle pourrait perdre, cet été, plus de 8 millions d'emplois, et voir son produit intérieur brut plonger de 6%.

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