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Raïssi: «Le premier pas insensé de l’entité sioniste contre l’Iran serait son dernier»

 Raïssi: «Le premier pas insensé de l’entité sioniste contre l’Iran serait son dernier»
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Par AlAhed avec sites web

Le président iranien Ebrahim Raïssi a fustigé «Israël» ce mardi en affirmant qu'il «ne peut pas se défendre», sans le citer comme il en a l'habitude, et a assuré que «le premier pas insensé de l’entité sioniste (contre l’Iran) serait son dernier».

«L'entité sioniste ne peut pas garantir sa propre sécurité car les conditions sont très différentes d'avant», a affirmé sayyed Raïssi, dans une interview accordée à la chaine libanaise Al-Mayadeen.

«Aujourd'hui, il est clair pour tout le monde que les accords de Charm el-Cheikh, de Camp David et d'Oslo ne peuvent lui assurer la sécurité. L'entité sioniste sait très bien qu'elle ne pourra jamais affronter l'Iran», a-t-il ajouté.

Il a également évoqué «l'incapacité d'Israël à traiter avec les Palestiniens», affirmant que «c'est la preuve que les menaces de l'entité sioniste sont vides de contenu».

Dans ce contexte, le chef de l'exécutif iranien a précisé que le sort de la Palestine serait avant tout déterminé par la volonté et la voix du peuple et des combattants palestiniens et pas seulement sur la table des négociations politiques.

Le président iranien a par ailleurs souligné l’incapacité de l’entité sioniste face à la République islamique.

«Le premier pas insensé de l’entité sioniste (contre l’Iran) serait son dernier», a-t-il assuré.

Défense et autonomie militaire

Concernant les capacités militaires et de défense de l'Iran, il a déclaré: «En termes de capacités militaires et de défense, nous avons non seulement atteint l'autosuffisance, mais nous sommes également devenus l'un des principaux pays de l'industrie de la défense».

Et de souligner: «Au cours des 44 dernières années, l'ennemi n'a rien fait de stupide, ce n'est pas parce qu'il n’en pas l’intention, mais parce qu'il n'en est pas capable et parce qu’il n’en est pas en mesure».

«Le pouvoir de la République islamique d'Iran vient de toutes les sources qui alimente un pouvoir, y compris la nation», a-t-il ajouté.

Le président iranien a par ailleurs déclaré que la nation iranienne avait pleinement confiance dans le gouvernement et dans la position du Leader de la Révolution islamique, sayyed Ali Khamenei. «Notre nation a saisi bien que le principal pilier de la République islamique d'Iran est l'autorité religieuse, et le peuple iranien a pleine confiance dans le gouvernement et le Leader de la Révolution, sayyed Khamenei».

Il a averti que les fondements du pouvoir de l'Iran ont été ciblés par des ennemis.

Relations entre l'Iran et l'Arabie saoudite

Le président Raïssi a également évoqué les négociations entre l'Iran et l'Arabie saoudite. «Avant notre gouvernement, les premières négociations sur plan de sécurité entre les deux pays se sont tenues en Irak».

«Les préparatifs de la reprise des relations avec l'Arabie saoudite ont été faits lors de ma visite à Pékin», a-t-il dit.

Déclarant que la reprise des relations politiques entre l'Iran et l'Arabie saoudite se poursuivra, il a indiqué: «L'Iran et l'Arabie saoudite sont deux pays influents dans la région et les relations entre eux apporteront de nombreux avantages».

«L'unité (entre les pays musulmans) est une question clé et stratégique et on doit y donner suite car les ennemis suivent la stratégie de diviser pour régner», a-t-il martelé.

Fin de l'unilatéralisme

Dans une autre partie de ses déclarations, le chef de l'exécutif de la RII a souligné l'adhésion de l'Iran à l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et a réaffirmé que cette adhésion offrait à l'Iran la possibilité de coopérer avec les infrastructures asiatiques, et que l’Iran est également prêt à rejoindre le groupe BRICS.

Il a également déclaré que Téhéran tend la main de l'amitié et de la coopération à tout pays qui souhaite coopérer avec l’Iran et est ouvert à interagir avec tous les pays soit ceux de la région soit d'autres pays.

M. Raïssi a par ailleurs souligné la fin du monde unipolaire. «Je dis aux nations arabes que les conditions et l'ordre dans le nouveau monde sont contraires à la politique de l'unilatéralisme».

Condamnant l'unilatéralisme américain, il a déclaré: «Nous pensons que le monde ne se limite pas aux pays qui se considèrent comme les maîtres du monde».

Visite en Syrie

Sur sa visite mercredi en Syrie, la première depuis 2010, M. Raïssi a affirmé qu’elle intervient dans le cadre du renforcement des relations entre Téhéran et Damas et de son développement dans tous les domaines. «Les relations Téhéran-Damas sont stratégiques et importantes et se poursuivront».

«Nous soulignons la nécessité de la souveraineté syrienne sur toutes ses terres et nous pensons que les Américains devraient quitter ce pays sans tarder», a-t-il dit.

Se félicitant de la reprise des relations de la Syrie avec les pays du monde, en particulier les pays de la région, M. Raïssi a ajouté: «De nombreux pays de la région et du monde ont saisi que la Syrie n'échouera jamais, c'est pourquoi ils ont fini par reconsidérer leurs relations avec Damas».

S’agissant de la reconstruction de la Syrie, il a déclaré que l'Iran est prêt à coopérer avec le peuple et le gouvernement syriens à cet effet.

Le président a également appelé à la «reconstruction rapide» de la Syrie, au «retour des réfugiés syriens» dans leurs foyers et au «retour à la normale» de la situation.

Les Etats-Unis dans le camp des terroristes

Dans ce contexte, il a souligné que le Hezbollah et l'Iran avaient aidé le gouvernement syrien à contrer la désintégration de la Syrie.

S’attardant sur les services de l’Iran rendus au front de la Résistance, sayyed Raïssi a réitéré: «Nous avons toujours déclaré que ni dans le passé ni dans l'avenir nous ne regrettons pas et ne regretterons jamais d'avoir renforcé le front de la Résistance».

Dans ce contexte, il a noté que les Etats-Unis sont dans le camp des terroristes. «Nous devons révéler ce mensonge des Américains qui [prétendent] combattre le terrorisme et faire savoir au monde entier qu'ils gèrent plutôt le terrorisme [et ne le combattent pas]».

Il a souligné les faux calcules des Américains dans l’assassinat du lieutenant-général Qassem Soleimani pour dire: «Ils pensaient qu'en assassinant Haj Qassem, ils pourraient éliminer ses voies et méthodes, alors qu'il s’est transformé aujourd’hui en une école pour les jeunes de la Résistance dans la région .

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