Sayyed Nasrallah : L’ennemi craint une guerre avec le Liban qui pourrait être la raison de sa disparition
Par AlAhed
La question des frontières maritimes a montré que l’ennemi craint une guerre avec le Liban qui pourrait être la raison de sa disparition. Toute agression israélienne contre le Liban, contre toute région ou personnalité libanaise ou non libanaise, entraînera une riposte de la résistance, a mis en garde mercredi le secrétaire général du Hezbollah sayyed Hassan Nasrallah lors d’une cérémonie en hommage au leader haj Hussein Al-Chami.
L’incident qui s’est produit la semaine dernière à la frontière avec la Palestine occupée a confondu l’occupation. Le silence du Hezbollah sur l’incident fait partie de sa gestion de la bataille avec «Israël», a fait savoir sayyed Nasrallah. Le Hezbollah n’est pas intéressé à commenter tout ce qui se passe. Que les Israéliens enquêtent sur ce qui s’est passé, quand ils arriveront aux résultats, nous décidons notre riposte, a-t-il ajouté.
«Israël» est aujourd’hui en crise, l’entité n’a jamais connu autant de désespoir, de frustration et de faiblesse dans son histoire, a déclaré sayyed Nasrallah. Le gouvernement israélien est un gouvernement de corrompus, d’extrémistes et de fous. Les idiots du gouvernement israélien révèlent la réalité de l’entité que d’autres cachent, a indiqué le secrétaire général du Hezbollah qui s’est adressé au ministre israélien de la Sécurité en disant: Tes menaces sont sans valeur.
Au début de son discours, sayyed Nasrallah a présenté ses condoléances à la famille et aux amis du hajj Hussein Al-Chami. Sayyed Nasrallah estime qu’une partie de notre devoir est de le présenter aux gens, car beaucoup de nos frères travaillent secrètement nuit et jour, et les gens ne les connaissent pas avant de mourir».
Sayyed Nasrallah a affirmé que le Hezbollah n’a pas d’argent dans les banques, ni d’argent à déposer ou à épargner. Les résolutions américaines et le comportement des banques libanaises ont poussé les gens à retirer leur argent et à le mettre dans la fondation Al-Qard Al-Hassan. La Fondation Al-Qard al-Hassan donne des prêts à tout le monde, elle ne fait pas de distinction entre une ligne politique, une région, ou une secte, a-t-il souligné. Parfois on veut ouvrir des branches de la Fondation Qard Al-Hassan dans certaines régions pour servir tout le monde, mais des partis politiques s’y opposent.
Sayyed Nasrallah a déclaré que l’État libanais doit prendre des mesures pour faire face à la détérioration de la situation économique et du taux de change. La hausse du taux de change du dollar au Liban est illogique, rien ne justifie de ne pas appeler à une table de dialogue sur les questions économiques. Nous attendons le plan de réforme, nous devons profiter de la nouvelle conjoncture régionale.
L’un des facteurs de renforcement de la livre libanaise est les investissements, l’investisseur chinois est prêt à investir dans des projets d’une valeur de 12 milliards de dollars. La Chine est prête à investir au Liban, pourquoi les portes sont-elles verrouillées ? Cela ne demande que de la décision et du courage politique.
Sayyed Nasrallah a abordé la situation au Yémen : Vue la conjoncture régionale et l’échec de l’agression contre le Yémen, il y a de grands espoirs de parvenir à une solution. Les informations sur un accord d’échange de prisonniers au Yémen réjouissent toute personne honorable.
Au sujet de l’Irak, sayyed Nasrallah a souligné qu’à l’occasion du 20e anniversaire de l’occupation de l’Irak, nous confirmons que c’est la résistance irakienne honnête qui a forcé les Américains à partir. Les combattants irakiens n’ont pas obtenu de la nation le respect et l’appréciation suffisants pour leur réussite dans la défaite du projet américain.