Sayyed Nasrallah aux ennemis: Vos paris sont perdus, les gens n’abandonneront pas la résistance
Par AlAhed
Les blessés montrent que les sacrifices des exploits réalisés n’ont pas pris fin après la victoire, a déclaré le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah lors d'un discours à l’occasion de la journée du blessé du Hezbollah.
Nous devons nous souvenir des douleurs de nos prisonniers capturés sur les champs de bataille ou arrêtés en raison de leur relation avec la résistance. Nos prisonniers ont subi une torture brutale par les sionistes et leurs agents de Lahed, a indiqué sayyed Nasrallah, ajoutant que de nombreux prisonniers sont retournés sur les champs de bataille après leur libération, puis ils sont tombés en martyre, comme les chefs martyrs Samir Qontar et Fawzi Ayoub.
Au jour des prisonniers, nous évoquons la sincérité de la résistance, qui a dit: «Nous sommes un peuple qui ne laisse pas nos prisonniers dans les prisons», a souligné le secrétaire général.
Sayyed Nasrallah s'est adressé aux prisonniers palestiniens et à leurs familles: Nous, au Liban, sommes conscients de votre souffrance et de votre douleur.
L'approbation de la loi d'exécution des prisonniers palestiniens dans l'entité sioniste augmentera la foi, le courage et la volonté des jeunes palestiniens à mener des opérations, cette mesure est insensée. Tout ce qui se passe dans l’entité sioniste est un indice sur sa fin, a affirmé le secrétaire général du Hezbollah.
Et sayyed Nasrallah d'ajouter : Nous n'avons pas besoin de nouvelles preuves et témoins de la brutalité des sionistes. Ce qui s'est passé à Huwara et la souffrance du peuple palestinien en Cisjordanie occupée révèlent la vraie image des colons.
Concernant les frontières terrestres libanaises, l'occupation tente aujourd'hui de s'étendre, les citoyens libanais non-armés font face à des soldats lourdement armés. Il existe aujourd’hui une formule dissuasive sur la Ligne bleue composée du peuple, de l'armée et de la résistance, l'ennemi sait qu'elle le guette. Sayyed Nasrallah a affirmé que cette formule protège nos frontières, nos terres et nos mers, elle protégera les puits de pétrole plus tard. La force de dissuasion n'a été soutenue que par la République islamique d'Iran et la Syrie.
Pendant 33 jours de la guerre de juillet, entre 80 et 100 000 soldats israéliens auraient afflué vers le sud du Liban si l'opération terrestre réussissait, a-t-il souligné.
Concernant les frontières maritimes, nous ne faisons toujours pas confiance à l'ennemi, je voulais vous rappeler l'équation de dissuasion. Lorsque l'accord a été annoncé, nous avons assuré que s'il y a une interdiction ou un retard dans l'extraction de pétrole et de gaz au Liban, cela se répercutera sur l'ennemi, a rappelé le secrétaire général du Hezbollah.
Nous ne ressentons ni déception ni regret concernant la démarcation des frontières, c’est un exploit historique important, a indiqué sayyed Nasrallah, ajoutant : Nous n'abandonnerons aucun pouce ou mètre dans les hameaux de Chebaa et les collines de Kfar Chouba, nous n'abandonnerons jamais un grain de terre ou une goutte d'eau dans notre mer. Nous n'avons jamais capitulé, nous ne nous rendrons pas à la lumière des crises actuelles, les gens n'abandonneront pas la résistance. Ils veulent nous priver de cette force via l'assassinat, la diffamation, l'incitation de l'opinion publique mondiale contre nous, la famine et le chaos
Vos paris et vos options sont perdus, les peuples de la région ont la conscience de connaître leurs points de force. Nous voulons sérieusement élire un président, nous ne voulons catégoriquement pas de vide, certainement c'est l'intérêt national. Nous n'acceptons pas que les pays étrangers imposent un président au Liban, nous ne permettons pas qu'un veto soit imposé à un candidat à la présidence, a affirmé sayyed Nasrallah, ajoutant : Nous acceptons une aide pour rapprocher les points de vue. Nos amis, l'Iran et la Syrie, ne se sont pas ingérés et ne s'immisceront jamais dans le dossier présidentiel
Dans le dossier présidentiel, nous sommes libres dans notre décision, nous choisissons et nommons qui nous voulons, nous n'attendons pas les pays étrangers et ne parions pas sur les conditions régionales.
Sayyed Nasrallah a noté que le dossier nucléaire iranien n'a rien à voir avec quoi que ce soit dans la région, je dis aux Libanais n'attendez pas les règlements. Le différend entre l'Arabie et l'Iran est lié à la situation régionale, notamment au Yémen.
D'autre part, sayyed Nasrallah a affirmé qu’il n'y a pas de «candidat du Hezbollah», que «le but de cette désignation est d'éliminer la personne que nous soutenons.»
Et de poursuive : Pour nous, nous n'avons pas de candidat du Hezbollah, nous avons un candidat soutenu par le Hezbollah. Lors d’un entretien avec le chef du CPL, Gebran Bassil, je lui ai dit les qualités que le Hezbollah veut chez le président. J'ai dit à M. Bassil que le Hezbollah vous voit personnellement ainsi que l'ancien ministre Suleiman Franjieh comme candidats à la présidence. J'ai ajouté à Bassil que vue sa non-candidature, le choix pourrait aller à Franjieh. Le candidat soutenu par le Hezbollah aux élections présidentielles est le ministre Soleimane Frangieh, a-t-il déclaré.