À Doha, les pays les moins développés lancent un appel à l’aide

Par AlAhed avec sites web

Les dirigeants des pays les moins développés (PMA) se réuniront ce dimanche lors d'un sommet à Doha, dans l'espoir d'attirer l'attention du monde sur leur situation, aggravée par la pandémie de coronavirus, l'impact de la guerre en Ukraine sur l'approvisionnement en produits alimentaires et en carburant, l'inflation, et la lutte contre le changement climatique.

Aujourd’hui, ces PMA représentent 1,3 milliard de personnes, soit 14 % de la population mondiale, mais moins de 1 % du commerce mondial et de l'investissement étranger direct.

Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et les dirigeants et représentants de 33 pays d'Afrique, 12 pays d'Asie-Pacifique et d'Haïti, se réuniront dans le but d'apporter un soutien international particulier pour les membres les plus vulnérables et les plus défavorisés.

Un plan d'action avait déjà été adopté lors de l'Assemblée générale de l'ONU l'année dernière.

«Si nous les laissons derrière nous... le fardeau retombera sur la communauté internationale», avertit Rabab Fatima, haut représentant des Nations unies pour les PMA.

Cependant, nuance le responsable des programmes à la Fondation pour les études et recherches sur le développement international Matthias Boussichas, pour qui les progrès réalisés sont «décevants».

«La communauté internationale doit s'attaquer aux "handicaps structurels", au commerce et à la croissance, auxquels les PMA sont confrontés depuis des décennies, plutôt qu'aux crises récentes», explique-t-il.

La catégorie des «pays les moins développés» a été établie par l'Assemblée générale des Nations unies en 1971 afin que la communauté internationale adopte mesures de soutien spéciales pour aider les pays les moins développés.