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Sayyed Raïssi : Les sanctions n’ont pas réussi à arrêter la production nationale

Sayyed Raïssi : Les sanctions n’ont pas réussi à arrêter la production nationale
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Par AlAhed avec sites web

Les ennemis de l'Iran avaient orchestré les récentes émeutes à travers tout le pays par indignation envers l'échec de leurs sanctions qui visent à entraver les progrès économiques et le développement de la République islamique, a déclaré le président Ebrahim Raïssi.

Lors d'une interview télévisée mardi 31 janvier, le président iranien a estimé que les émeutes soutenues par l'étranger et les sanctions étaient les « deux faces d'une même pièce».

«Les sanctions n'ont pas, en effet, réussi à arrêter la production nationale, empêcher un progrès économique de 5% et créer près d'un million d'emplois à travers le pays. Par conséquent, il est naturel que l'ennemi soit en colère contre nous», a souligné le président iranien.

«Le déclenchement des récentes émeutes est surtout dû à l'inefficacité des sanctions, déjouées par les efforts de nos politiques et la fermeté du peuple, a-t-il expliqué. Alors que les ennemis essaient d'arrêter le progrès du pays, notre peuple a décidé d'aller de l'avant. Le cours du développement du pays s'accélère chaque jour grâce à la volonté de la nation et à la détermination du gouvernement à être à son service».

Évoquant les performances de son administration, il s'est félicité de la réduction du niveau d'inflation de 60% à 40%, de la suppression du déficit budgétaire et de la croissance économique de 4 à 4,4% dans les six mois suivant sa prise de fonction.

«Mon gouvernement, a-t-il poursuivi, essaye également de dé-dollariser les produits de base afin qu'une augmentation potentielle du taux de change du dollar n'affecte pas négativement le coût de ces produits.»

Le président Raïssi a nommé la contrebande et le sous-approvisionnement des fournisseurs en produits de base comme les deux principales raisons de la hausse des prix.

Rappelant que les récentes émeutes qui ont secoué le pays ont joué un rôle déterminant dans la réduction des niveaux de génération de revenus, ce qui a fait grimper le taux de change du dollar, le président iranien a rassuré la nation que les réserves de change du pays se situaient actuellement à un niveau « bon et fiable ».

Il a exhorté les acteurs du secteur des exportations à restituer leurs revenus en devises au pays afin que la Banque centrale soit en mesure d'exercer plus de contrôle sur les réserves de change.

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