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Grèves : le gouvernement britannique invite les syndicats à discuter lundi

Grèves : le gouvernement britannique invite les syndicats à discuter lundi
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Par AFP

Le gouvernement britannique a invité les syndicats pour des discussions lundi face à la multiplication des mouvements sociaux au Royaume-Uni, a annoncé vendredi le Premier ministre Rishi Sunak.

Ces invitations, envoyées jeudi à «tous les dirigeants syndicaux», visent à «avoir une discussion adulte, honnête, sur ce que le pays peut se permettre, ce qui est responsable pour le pays», a déclaré le chef du gouvernement conservateur aux télévisions britanniques, espérant des rencontres «constructives» et «productives».

Revendications «inabordables»

Face aux nombreux mouvements sociaux qui secouent le pays, notamment les grèves des infirmières et des ambulanciers, les syndicats ont jusqu'alors fustigé le refus du gouvernement de refuser de discuter des augmentations de salaires face à l'inflation, qui tutoie les 11%. Dans le secteur de la santé, le gouvernement a jugé les revendications «inabordables» financièrement.

Les infirmières, qui ont observé en décembre la première grève de leur histoire depuis la création de leur syndicat il y a plus d'un siècle, envisagent selon les médias britanniques de diminuer par près de deux leurs revendications salariales (10% contre jusqu'à 19% auparavant). Concernant les grèves dans le secteur ferroviaire, qui ont encore entraîné des perturbations majeures cette semaine, le gouvernement a jusqu'à présent plaidé pour des discussions avec les employeurs, les sociétés privées qui exercent leur activité opèrent sur le réseau.

Le gouvernement a annoncé jeudi un projet de loi pour instaurer un service minimum dans plusieurs secteurs sensibles, notamment dans la santé, chez les pompiers, les ambulanciers et dans le secteur ferroviaire. Face aux réactions courroucées des responsables syndicaux, Rishi Sunak, qui avait récemment promis de «nouvelles lois dures» a salué vendredi, lors de la visite d'une école de Londres, le «rôle des syndicats et leur liberté de faire grève». Mais il a invoqué «le droit des gens ordinaires qui travaillent de continuer leur vie» sans avoir à subir de «perturbations importantes».

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