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Liban: le Parlement échoue pour la 6ème fois à élire un président

Liban: le Parlement échoue pour la 6ème fois à élire un président
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Par AlAhed avec agences

Le Parlement libanais a échoué pour la sixième fois, jeudi, à élire un président pour succéder au général Michel Aoun, dont le mandat a expiré le 31 octobre dernier.

C'est ce qui a résulté de la session parlementaire de jeudi, à laquelle ont participé 112 députés sur 128.

Michel Moawad a recueilli 43 voix, Essam Khalifa 7, Sleiman Frangié 1 voix, et 3 pour Ziad Baroud, tandis que 46 députés ont voté blanc et que 10 votes ont été annulés.

Sitôt la session clôturée et faute de quorum pour la deuxième session, le chef du Parlement, Nabih Berry, a déclaré, dans un communiqué, qu'il avait fixé au 24 novembre la nouvelle date pour l'élection du président de la République.

Selon l'article 49 de la Constitution, le président du pays est élu lors de la première session de vote à la majorité des deux tiers, soit 86 députés, et à la majorité absolue (50 % + 1) lors des sessions suivantes, à condition que le quorum pour assister à ces sessions, qu'il s'agisse de la première ou de la deuxième, soit de 86 députés.

Le Parlement avait déjà échoué à cinq reprises à élire le président lors des sessions du 29 septembre, des 20 et 24 octobre, et des 3 et 10 novembre.

Comme plusieurs fois par le passé au Liban, le processus d'élection d'un nouveau président pourrait prendre des mois en raison des divergences politiques.

L'élection de Michel Aoun avait eu lieu en 2016 après une vacance de 29 mois au sommet de l'Etat, et des dizaines de séances de vote au Parlement pour tenter de parvenir à un consensus sur un candidat.

En vertu du système confessionnel de partage du pouvoir en vigueur, la présidence de la République est réservée à un chrétien maronite.

Le Liban connaît depuis 2019 l'une des pires crises économiques au monde depuis 1850 selon la Banque mondiale, marquée par une flambée vertigineuse des prix, une dégringolade historique de la monnaie nationale, une paupérisation inédite de la population et de graves pénuries.

Le pays est depuis le 1er novembre dirigé par un gouvernement démissionnaire, chargé uniquement d'expédier les affaires courantes et incapable de prendre des décisions importantes.

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