Guerre «israélienne» sur le Liban: 3 544 martyrs et 15 036 blessés, énième plainte contre «Israël» auprès du Conseil de sécurité
Par AlAhed avec agences
Le ministère libanais de la Santé a annoncé, mardi 19 novembre, que 28 personnes sont tombées en martyre et 107 autres blessées dans les raids «israéliens» menés la veille au Liban.
Ce nouveau bilan porte à «3 544 martyrs et 15 036 blessés», le nombre total des victimes, côté libanais. Après un an d’échanges de tirs dans le sud du Liban, le Hezbollah et «Israël» sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre dernier.
L’armée israélienne mène des raids contre des bâtiments résidentiels et des incursions au sol dans le sud du Liban depuis le 30 septembre, faisant peu de cas des avertissements internationaux et des résolutions de l'Onu.
Le Hezbollah riposte quotidiennement avec des missiles, des drones et des obus d’artillerie ciblant «Tel Aviv», des sites militaires et des colonies. «Israël» annonce en partie ses pertes humaines et matérielles, la censure militaire imposant un black-out strict sur la plupart des pertes.
L’agression «israélienne» a provoqué le déplacement forcé d'au moins 1 400 000 personnes, dont plus de 400 000 enfants, selon un décompte basé sur plusieurs communiqués des autorités libanaises et l’Unicef.
La guerre a engendré des dommages matériels estimés à 3,4 milliards de dollars et des pertes économiques atteignant 5,1 milliards de dollars pour le Liban, soit un total de 8,5 milliards de dollars, selon la Banque mondiale.
Énième plainte du Liban contre «Israël» auprès du Conseil de sécurité de l'ONU
Le Liban a soumis une nouvelle plainte au Conseil de sécurité de l’ONU concernant les agressions d'«Israël» contre son territoire entre le 2 et le 11 novembre 2024.
La plainte se situe dans le cadre de plaintes périodiques présentées régulièrement par le ministère des Affaires étrangères par le biais de la Mission permanente du Liban auprès des Nations unies à New York pour documenter les effets de l'agression «israélienne» et ses répercussions sur le Liban, et rappeler à la communauté internationale la nécessité d’y mettre fin.
La récente plainte détaille les attaques menées par «Israël» depuis la dernière plainte soumise par le Liban, début novembre. Elle fait référence à l'enlèvement du Libanais Imad Amhaz à Batroun, à l'incursion terrestre d’«Israël», à la destruction de villages entiers et de quartiers résidentiels comme à Yaroun, Aïtaroun, Maroun el-Ras, Meis el-Jabal, en plus du ciblage continu de l'armée libanaise, d’installations civiles et de civils comme à Tyr, Barja (caza du Chouf), Almat (caza de Jbeil) et Aïn Yacoub (Akkar), faisant des dizaines de victimes.
La plainte énumère également les attaques contre des véhicules, des centres ambulanciers et du personnel à Adloun (caza de Saïda), Deir Qanoun, Ras al-Ain et Aïn Baal (caza de Tyr), qui ont entraîné la mort de 11 secouristes, ainsi que les attaques contre des bâtiments du patrimoine historique à Baalbeck et Nabatiyé.
Dans sa plainte, le Liban a demandé une nouvelle fois au Conseil de sécurité de condamner l'agression israélienne, de prendre des mesures fermes pour y mettre fin, d'obliger «Israël» à se retirer immédiatement et inconditionnellement du territoire libanais occupé.