La Russie promet son aide au Liban dans le domaine socio-économique
Par AlAhed avec agences
Moscou a assuré son intention de soutenir Beyrouth. En effet, des tensions politiques et sociales existent au Liban, s’ajoutant à la profonde crise financière et économique.
Réaffirmant son soutien à la souveraineté du Liban, la Russie entend lui accorder son aide, a annoncé ce jeudi 10 novembre Mikhaïl Bogdanov, représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et les pays africains, à l’issue d’une rencontre avec Shauki Bou Nassar, ambassadeur du Liban à Moscou.
«Un échange de vues approfondi a eu lieu sur l’évolution de la situation dans la région du Moyen-Orient en général et dans la République libanaise en particulier», a déclaré le ministère des Affaires étrangères à l’issue de la réunion.
«La partie russe a réaffirmé son soutien indéfectible à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Liban, soulignant sa volonté de continuer à fournir une assistance au peuple libanais ami pour surmonter les graves problèmes socio-économiques», a ajouté la même source.
Le Liban est plongé dans une profonde crise politique et économique depuis 2015.
Cette instabilité a été aggravée par la pandémie de Covid-19 et l’explosion meurtrière au port de Beyrouth en 2020.
En août, le ministre libanais de l’Information a estimé que c’était la plus grande crise économique qu’ait jamais connu le pays.
Début septembre, Téhéran a également proposé à Beyrouth des livraisons gratuites de carburant.
Le poste de président étant vacant suite à l’expiration du mandat du président Michel Aoun le 31 octobre.
Jeudi, le Parlement libanais a échoué pour la 5e fois à élire un nouveau président.
Comme plusieurs fois par le passé au Liban, le processus d'élection d'un nouveau président pourrait prendre des mois en raison des divergences politiques.
L'élection de Michel Aoun avait eu lieu en 2016 après une vacance de 29 mois au sommet de l'Etat, et des dizaines de séances de vote au Parlement pour tenter de parvenir à un consensus sur un candidat.
Le pays est depuis le 1er novembre dirigé par un gouvernement démissionnaire, chargé uniquement d'expédier les affaires courantes et incapable de prendre des décisions importantes.