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Sayyed Nasrallah: Personne ne pourra continuer à extraire du gaz de la mer si le Liban n’extrait pas son gaz

Sayyed Nasrallah: Personne ne pourra continuer à extraire du gaz de la mer si le Liban n’extrait pas son gaz
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Par AlAhed

Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah a prononcé samedi une allocution télévisée dans laquelle il a abordé les négociations avec «Israël» qui ont conduit à la signature de l’entente sur la délimitation des frontières maritimes.

Au début de son allocution, sayyed Nasrallah a mentionné le leader martyr palestinien Fathi Al Shaqaqi qui, selon lui, a ouvert un nouvel horizon pour la résistance et le peuple palestiniens. Le martyr Shaqaqi a donné à la cause palestinienne une dimension arabe nationale, islamique et mondiale. Le Jihad islamique fondé par le martyr Shaqaqi n’a pas fléchi, aujourd’hui il est devenu l’une des factions principales et qui impose des équations.

Sayyed Nasrallah a ensuite évoqué les funérailles massives des martyrs opprimés en Iran indiquant qu'ils sont un message fort à tous les conspirateurs leur montrant qu’ils parient sur un mirage. Ceux qui traquent l’Iran seront déçus, a-t-il affirmé.

Passant au dossier des frontières maritimes, le secrétaire général du Hezbollah a rappelé que les mandats français et britannique ont délimité les frontières terrestres entre la Palestine occupée et le Liban, mais aucune frontière maritime n’a été démarquée.
Après avoir parlé pendant des années de l’existence du pétrole et du gaz, le Liban a dû délimiter les frontières maritimes, a-t-il souligné, ajoutant qu'à la lumière de la délimitation des frontières maritimes, le Liban déterminera les blocs de gaz et de pétrole.

L’État libanais a considéré la ligne 23 comme la frontière maritime et a laissé la porte ouverte à la modification. Ceux qui parlent de la ligne 29 ont dû agir en 2011 lorsque le décret de la ligne 23 a été promulgué, a noté le secrétaire général.

Sayyed Nasrallah a déclaré que l’ennemi a tracé la ligne 1 de Naqoura et a considéré que la zone maritime lui appartenait, le Liban avait déclaré qu’il avait des droits dans cette zone.
Et de souligner: Les Etats-Unis ont interdit les entreprises qui se sont engagées ces dernières années à forer dans les blocs sud.

Si l’Etat libanais décide d’adopter la ligne 29, la résistance est obligée de se battre pour libérer toutes les zones maritimes au nord de cette ligne, a affirmé sayyed Nasrallah.

"Depuis le début des négociations jusqu’avant la dernière étape, rien de précis n’a été demandé à la résistance. La résistance était informée des résultats des négociations et des contacts sur la question. Les Américains ont exercé des pressions sur tout le monde, mais la position officielle libanaise a rejeté toujours la «Ligne Hof»."

Selon sayyed Nasrallah, durant les négociations, le président du parlement Nabih Berri n’a fait aucune concession concernant les droits du Liban".

La résistance a devancé les négociations en annonçant qu’elle ne permettrait pas aux Israéliens d’extraire le pétrole de Karish avant la conclusion d’un accord qui répond aux exigences du Liban. Les Israéliens n’avaient pas la capacité de faire la guerre, la seule solution était de mener des négociations indirectes. Les Israéliens voulaient s’emparer des zones maritimes libanaises sensibles et affecter les territoires terrestres, les négociations ont failli être dans une impasse. Pendant certaines étapes des négociations, le risque d’une guerre était très élevé mais cela n’a pas été annoncé pour ne pas effrayer les gens, a expliqué sayyed Nasrallah.
Et d'ajouter : L’équipe libanaise a déployé de grands efforts et a subi beaucoup de pressions, les négociations n’étaient pas faciles. L'ennemi a réalisé que la position libanaise est inébranlable et que la résistance est sérieuse surtout après l’envoi des drones.

Le secrétaire général a indiqué que le Liban a enduré les pressions, le blocus et tous les périls, il a insisté sur la ligne 23 et sur les blocs entiers, voire plus que cela. L’ennemi israélien a reconnu l’équilibre de la dissuasion avec la résistance à la suite de ce qui s’est passé dans le dossier de la délimitation de la frontière maritime. Il n’existe aucun soupçon de normalisation ou de reconnaissance de l’ennemi israélien après l’entente sur la démarcation de la frontière maritime.
Sayyed Nasrallah a précisé qu'une zone de 2,5 km2 n’a pas été tranchée, il s’agit des eaux territoriales libanaises occupées par l’ennemi, l’Etat, le peuple et la résistance doivent les restaurer et les libérer.

Sayyed Nasrallah a affirmé que l’incapacité de l’ennemi à entrer en guerre était l’un des facteurs importants ayant conduit à la conclusion de l’entente de la démarcation des frontières. La situation politique en «Israël», le manque de préparation de son armée et la crainte des pertes économiques figuraient parmi les points de la faiblesse de l’entité ennemie l’interdisant d’entrer en guerre.
La résistance palestinienne héroïque en Cisjordanie a contribué à réaliser cet exploit naval, a souligné le chef du Hezbollah.

Sayyed Nasrallah a averti que "personne ne pourra extraire ou continuer à extraire du gaz de la mer si le Liban n'extrait pas son gaz. La Résistance au Liban veut la sécurité dans le pays, c'est clair et décisif, mais si l'un des plus grands intérêts nationaux exigent de dépasser les règles, il n'hésitera pas même si le choix était la guerre." 

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