Attentat terroriste à Chiraz: L’attaque ne restera pas sans réponse, promet Raïssi
Par AlAhed avec agences
Le président iranien Ebrahim Raïssi a accusé mercredi 26 octobre dans un communiqué «les ennemis de l'Iran» qui cherchent «à diviser les rangs unis de la nation (...) par la violence et la terreur» d’être derrière l’attaque terroriste à Chiraz, et promis une réponse sévère des forces de sécurité.
«L’attaque contre le sanctuaire de Shahcheragh ne restera pas sans réponse», a affirmé M. Raïssi, appelant «les services de sécurité à identifier les auteurs et les commanditaires de cet acte terroriste».
Au moins 15 personnes ont été tombées en martyr mercredi dans la ville méridionale de Chiraz lors d'un attentat perpétré dans le principal sanctuaire musulman chiite du sud de l'Iran et revendiqué par le groupe terroriste «Daech».
Le sanctuaire de Shahcheragh, le plus important du sud de l'Iran, abrite la tombe d'Ahmad, frère de l'imam Ali al-Rida, le huitième imam chiite enterré à Machhad (nord-est).
Dans un message de condoléances, M. Raïssi a souligné que «les ennemis de l’Iran se vengent de leur désespoir et de leur échec», notant que «les ennemis de l’Iran, en provoquant la division parmi le peuple, veulent venger le développement du pays».
Dans ce contexte, le président du Conseil iranien de la Choura, Mohammad Baqer Qalibaf, a déclaré que «les ennemis n’ont pas réussi à atteindre leurs objectifs, ils ont donc eu recours à la méthode des terroristes takfiris».
M. Qalibaf a souligné que «cette tragédie prouvent l’implication de tous ceux qui ont préparé le terrain pour les émeutes au cours des dernières semaines».
Le ministre iranien de l’Intérieur, Ahmad Vahidi, a également commenté l’acte terroriste à Chiraz, et a affirmé que «cet acte a dévoilé les complots de l’ennemi», et qu’il s’agissait «d’un autre exemple de ses crimes».
M. Vahidi a déclaré que «les émeutes d’aujourd’hui marquent une étape dangereuse de l’ennemi par d’autres moyens», notant que «le mouvement terroriste a profité de l’atmosphère des émeutes pour mener ses actions, et les responsables de la sécurité devraient surveiller de plus près».