Sanctions de l’UE contre l’Iran: Téhéran dénonce un acte non constructif et menace d’une riposte
Par AlAhed avec agences
Les émeutes et le vandalisme ne sont tolérés nulle part ; L'Iran ne fait pas exception, a tweeté le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir Abdollahian en réaction aux sanctions de l'Union européenne imposées à Téhéran. La République islamique allait bientôt rendre la pareille et imposer des sanctions contre les personnes et entités européennes concernées, a en outre déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a réagi au sujet des sanctions de l'Union européenne imposées à Téhéran, les qualifiant de «superflues» et «d'acte non constructif par erreur de calcul».
«Sur la voie bien établie de sanctions inefficaces, l'UE a adopté aujourd'hui de nouvelles sanctions superflues contre les Iraniens. C'est un acte non constructif par erreur de calcul, basé sur une désinformation généralisée», a déclaré lundi Amir-Abdollahian dans un message sur son compte Twitter.
Il a souligné que «les émeutes et le vandalisme ne sont tolérés nulle part ; l'Iran ne fait pas exception».
Son tweet est intervenu après que l'UE a imposé des sanctions à 11 individus et quatre entités iraniens suite à la réponse du pays aux émeutes qui ont suivi la mort d'une jeune Iranienne dans un poste de police. Les sanctions visaient une section de la police iranienne, les forces de volontaires Bassij et la division cyber du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC) du pays. Le bloc a également inscrit le ministre iranien de la Communication.
L'Union européenne et ses membres l'un des plus grands violateurs des droits de l'homme
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a de même, fermement condamné les dernières sanctions de l'Union européenne contre un certain nombre de personnes et d'entités iraniennes, affirmant que la République islamique allait bientôt rendre la pareille et imposer des sanctions contre les personnes et entités européennes concernées.
Kanaani a vivement dénoncé la décision du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne d'imposer des sanctions unilatérales contre certains responsables et institutions iraniens, et l'a considérée comme une violation des droits internationaux et un exemple frappant d'ingérence dans les affaires intérieures de la République islamique d'Iran.
Il est très regrettable que les motifs politiques personnels, ainsi que le recours à de fausses informations et des allégations fabriquées par les ennemis du peuple iranien et leurs médias suspects, soient à la base d'une décision aussi erronée et non constructive, a ajouté Kanaani.
Kanaani a estimé que la décision du Conseil de l'Union européenne d'imposer l'interdiction reflète la poursuite de la tendance malveillante et l'exploitation des droits de l'homme pour atteindre des objectifs politisés, soulignant qu'une telle décision est rejetée de fond en comble et n'a aucun effet ou crédibilité.
Le grand peuple iranien, avant cela, considérait l'Union européenne et ses membres comme l'un des plus grands violateurs des droits de l'homme en raison de leur inaction et de leur adhésion aux mesures d'embargo illégales maximales des États-Unis, a souligné le Porte-parole.