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Sayyed Nasrallah: L’ennemi doit cesser son activité dans le champ de Karish, les Libanais doivent unifier leur position

Sayyed Nasrallah: L’ennemi doit cesser son activité dans le champ de Karish, les Libanais doivent unifier leur position
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Par AlAhed

Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah a abordé l’agression israélienne contre le Liban en mer, à savoir l’exploitation du champ gazier maritime de Karish. Ci-dessous les principales idées de son allocution.

Nous sommes face à une nouvelle étape, ce qui s’est passé ces derniers jours est une attaque contre le Liban et le met dans une situation difficile. L’ennemi israélien dit aux Libanais et au monde que le navire qui est arrivé commencera bientôt à extraire du pétrole et du gaz du champ de Karish. Les Libanais sont aujourd’hui confrontés à une grande question, qui est de savoir comment faire face à cette agression israélienne en mer, a déclaré sayyed Nasrallah.

Nous avons une immense richesse dans les eaux territoriales libanaises, elle appartient à tous les Libanais de toutes leurs composantes. Il s’agit du seul espoir qui reste pour sauver le Liban de sa situation économique et financière difficile. Protéger cette richesse, l’extraire et l’utiliser au maximum doivent être les objectifs de tous les Libanais, a-t-il indiqué.

Et d’ajouter : Le premier danger auquel le Liban est confronté est le pillage d’une très grande superficie des eaux libanaises, y compris les droits et les richesses qu’elles contiennent. Le deuxième danger est d’empêcher le Liban d’extraire la richesse pétrolière de ses eaux, cette question doit être résolue. Le troisième danger auquel le Liban est confronté réside dans le fait de vider les champs de pétrole et de gaz dans ses eaux de la part de l’ennemi et d’autres pays.

Nous n’avons pas longtemps pour commencer à travailler dans les champs de gaz et de pétrole dans les eaux du Liban. Nous sommes face à une question qui n’est pas moins importante que celle de la libération de la zone frontalière occupée. Le Liban a le droit, le motif et le plus grand besoin d’obtenir ses droits maritimes. L’objectif direct est d’empêcher l’ennemi d’extraire le gaz et le pétrole du champ de Karish, a affirmé sayyed Nasrallah.

Le dossier des frontières maritimes doit devenir une cause nationale majeure. Le Hezbollah ne parle pas des frontières ou de la région contestée. Depuis l’an 2000, le Hezbollah a confié à l’Etat la responsabilité de la démarcation des frontières.

La résistance possède les capacités matérielles, militaires, sécuritaires, informationnelles, logistiques et humaines pour empêcher l’ennemi d’extraire du pétrole et du gaz du champ de Karish. Et toutes les mesures prises par l’ennemi ne pourront protéger ni le navire ni le processus d’extraction du champ de Karish. Nous déclarons notre engagement envers le peuple libanais que nous sommes en mesure d’empêcher l’ennemi d’extraire du gaz et du pétrole du champ de Karish. La demande populaire pour que la résistance intervienne pour dissuader l’ennemi dans ce dossier nous rend heureux et ne nous dérange pas.

Concernant les menaces de guerre par «Israël», sayyed Nasrallah a averti : Ce qu’«Israël» perdra dans toute guerre qu’il menace de mener est beaucoup plus important que ce que le Liban perdra. Le choix de la guerre par l’ennemi aura non seulement des répercussions stratégiques sur l’entité temporaire, mais plutôt des répercussions existentielles.

Si la majorité du peuple libanais adopte une position unifiée en adhérant à ses droits, les calculs de l’ennemi seront alors différents, a souligné sayyed Nasrallah, ajoutant que l’État aujourd’hui opte pour la poursuite des négociations, c’est la responsabilité du président de la République qui est connu pour sa fermeté et son courage. Unifier la position officielle dans les négociations est un point positif, ces jours-ci il est le temps de la solidarité et du consensus national. Quand le président de la République sentira que l’Etat, l’armée, la résistance et le peuple sont de son côté, sa fermeté et sa responsabilité seront très élevées,

Sayyed Nasrallah a estimé que tous les Libanais doivent être à la hauteur de cette bataille nationale, loin des divergences. Nous devons être réalistes dans nos attentes et ne pas donner aux gens des attentes irréaliste. Nous sommes face à un ennemi qui ne reconnaît pas le droit international ou les résolutions internationales, il les ignore et suit la logique de l’arrogance.

Et de rappeler : Grâce aux combats et à la résistance, non pas aux lois internationales, l’ennemi s’est retiré du sud du Liban et de la bande de Gaza. Contribuer à la protection du Liban est l’une des raisons de l’existence et de la légitimité de la résistance.

Sayyed Nasrallah a affirmé que la principale fonction de la résistance est de contribuer à protéger la terre, la mer, le pétrole, le gaz et la dignité du Liban, c’est son devoir religieux, national et djihadiste, la Résistance forte ne peut pas rester les bras croisés devant le pillage des richesses du Liban.

Toutes les options de résistance sont ouvertes et sur la table sans aucune hésitation. Au nom de la résistance, je dis que l’ennemi doit cesser son activité dans ce champ, tout travail d’extraction de gaz et de pétrole du champ de Karish doit cesser. La société grecque propriétaire du navire doit savoir qu’elle est partenaire de l’attaque contre le Liban et qu’elle doit retirer le navire rapidement et immédiatement, désormais, la compagnie grecque doit assumer l’entière responsabilité financière et humaine de ce qui pourrait arriver au navire, a mis en garde sayyed Nasrallah.

Vu les données régionales et internationales et les points de faiblesse et de force, le Liban aujourd’hui est plus fort que jamais. Nous devons faire pression sur ceux qui empêchent les entreprises engagées dans l’exploration et l’extraction de pétrole et de gaz des eaux libanaises.

Nous avons pris la décision au Hezbollah de constituer un dossier pour tout ce qui concerne le gaz, le pétrole et les richesses dans l’eau et sur terre, nous avons ajouté tout ce qui concerne les frontières terrestres au dossier concernant le suivi du gaz et du pétrole et la démarcation des frontières maritimes.

 

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