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Sayyed Nasrallah : Nous ne nous affaiblirons pas et nous n’abandonnerons point notre peuple

Sayyed Nasrallah : Nous ne nous affaiblirons pas et nous n’abandonnerons point notre peuple
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Par AlAhed

Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah a prononcé un discours à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire du martyre du leader sayyed Mostapha Badreddine. Ci-dessous les principales idées de son discours :

Nous renouvelons nos condoléances et nos félicitations à la famille de notre cher martyr sayyed Mostapha Badreddine «Zoulfiqar». Sayyed Mostafa Badreddine est l’un des symboles de la génération croyante au Liban et dans la région, a indiqué sayyed Nasrallah.

La Nakba de Palestine en 1948 était un désastre pour tous les Arabes et les peuples de la région qui souffrent encore de ses conséquences. Notre région est épuisée, elle fait face à des guerres depuis 74 ans, depuis la Nakba, a déclaré sayyed Nasrallah qui a souligné qu’à présent «le message du peuple palestinien est qu’il n’attend plus des régimes arabes, une Ligue arabe ou des Nations unies, il a pris la décision de résister».

Le secrétaire général du Hezbollah a estimé que le Liban aurait fait face à une catastrophe similaire à celle palestinienne si l’occupation israélienne n’avait pas été chassée du Liban, ajoutant que «sayyed Mostafa Badreddine et ses compagnons n’ont pas attendu la communauté internationale ni les pays arabes, dès les premières heures de l’invasion ils se sont lancés à la résistance de l’occupation. Certains jeunes qui ont combattu l’occupation israélienne à Khaldé ont occupé des postes clés sécuritaires et militaires au Hezbollah, certains d’entre eux sont toujours vivants. Dans la bataille de Khaldé, diverses forces étaient présentes le mouvement Amal, l’armée syrienne, la résistance palestinienne, les forces nationales, et un groupe de jeunes hommes fidèles. Ce groupe de jeunes hommes sont devenus plus tard le Hezbollah parmi eux était sayyed Mostafa Badreddine».

Et d’affirmer : Nul ne devrait avoir l’illusion que le monde arabe est capable de protéger le Liban, les régimes arabes n’ont pas pu protéger la Palestine quand ils étaient forts et unis. Lorsque le Liban a été envahi, l’Etat a opté pour la pire option, celle de négocier avec l’ennemi reflétant une position de faiblesse et de reddition. L’État libanais possède-t-il la capacité, la vision et le courage de protéger le Liban face aux menaces israéliennes ? Plusieurs pays arabes possèdent des types d’armes les plus avancés, mais ils sont lâches et n’ont pas le courage d’affronter l’ennemi israélien.

Sayyed Nasrallah a poursuivi en citant certaines étapes de la vie du martyr : «sayyed Zoulfiqar (Mostafa Badreddine) était le commandant militaire du Hezbollah pendant la guerre israélienne contre le Liban en avril 1996. Il a dirigé de nombreuses opérations réussies, en particulier celle d’Ansariya. L’opération d’Ansariya en 1997 a été menée conjointement par les deux chefs martyrs, haj Imad Moughniyeh et sayyed Mostafa Badreddine. Le martyr a dirigé le démantèlement d’un grand nombre de réseaux d’espionnage israéliens au Liban. C’est la génération de sayyed Mostapha Badreddine et de ses camarades qui a protégé le Liban face aux dangers israéliens.

Passant à la période de la lutte contre les terroristes en Syrie, le secrétaire général a noté : «notre participation aux combats en Syrie était publique et claire, nous n’en avons pas honte. Le martyr Badreddine était un leader central dans les combats en Syrie, il a été le fer de lance de la direction dans la lutte contre les voitures piégées». D’autre part «certains Libanais ont soutenu par l’argent et par les armes les groupes armés en Syrie», a-t-il dénoncé.

Nous faisons partie des forces qui ont consenti d’énormes sacrifices pour le Liban et qui ont porté les armes depuis 40 ans pour le défendre. L’équation de l’armée, du peuple et de la résistance a protégé le Liban depuis 2000 jusqu’à nos jours. Nous sommes les parties les plus concernées à préserver les acquis du sang de nos martyrs et à sauvegarder notre pays. C’est ici que nous sommes nés et c’est ici que nous serons enterrés. Nul ne s’attend à ce que nous affaiblissions ou abandonnions notre peuple, ni par la guerre militaire ni par des conspirations internationales, a affirmé sayyed Nasrallah.

«Nous sommes confrontés aujourd’hui à de grands défis, tels que la situation économique et le taux de change du dollar élevé. Nous sommes confrontés à de sérieux défis qui nécessitent un plan d’urgence, une ouverture à l’est et à l’ouest, et ne pas se soumettre à personne».

Abordant les solutions possibles à la crise, sayyed Nasrallah a expliqué que le Liban est le pays qui profite le plus du rétablissement des relations avec la Syrie. Il a dit ensuite que «nous devons commencer à explorer le gaz et le pétrole dans les blocs offshore au sud du Liban. Nous avons une opportunité historique d’extraire le pétrole et le gaz, personne ne devrait avoir peur des Américains.

Et de rappeler : Les choix de notre équipe politique pris depuis 1982 jusqu’à aujourd’hui ont toujours été bons, a affirmé. Le désaccord existe toujours et s’accentue, nous sommes confrontés à des défis

«Les Américains, dont David Schenker, connaissent bien l’équipe que nous appelons aujourd’hui au partenariat au Liban. Le secrétaire d’État US adjoint pour le Proche-Orient, Schenker, connait le mieux cette équipe, il a qualifié ses membres de narcissiques et de personnalistes qui ne se soucient pas des intérêts du pays et du peuple», a déclaré sayyed Nasrallah.

Réfutant les opinions disant qu’une normalisation avec l’ennemi israélien serait bénéfique à notre pays, sayyed Nasrallah a indiqué que «selon des experts, la situation économique de certains pays qui ont normalisé leurs relations avec «Israël» sont au bord de l’effondrement, l’un d’eux a commencé à vendre ses actifs.

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