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Sayed Nasrallah accuse les milieux politiques proches des USA de vouloir torpiller les prochaines législatives au Liban

Sayed Nasrallah accuse les milieux politiques proches des USA de vouloir torpiller les prochaines législatives au Liban
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Par AlAhed avec AlManar

Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a accusé certains partis au Liban conduits par les Etats-Unis de vouloir torpiller les élections législatives prévues les 15 mai prochain, dans le but de les ajourner afin de pouvoir améliorer leur score alors que les sondages les donnent perdants.

Lors d’une intervention télévisée ce lundi 11 avril, Sayed Nasrallah a déclaré que dans les milieux politiques proches de l’ambassade des USA et d’autres ambassades, on s’attend à ce que l’équipe politique à laquelle nous appartenons va remporter la majorité parlementaire, en se fiant aux prévisions de certains sondages et études de centres de recherches.

«Certains ex-présidents ont mis en garde contre le danger que notre équipe politique ne remporte les deux tiers des sièges du Parlement libanais et ne veuille changer l’identité politique du Liban», a-t-il rapporté.

Il assuré que l’objectif du Hezbollah pour l’échéance législative prochaine n’est pas d’obtenir les deux tiers des sièges du parlement libanais ni de changer le visage du Liban.

«Notre culture et notre position avancent que tout changement essentiel lié au régime politique, à la Constitution et aux fondements de notre pays et son identité devraient à coup sûr passer par une entente et un consensus national de toutes ses composantes et ne peut en aucun lieu se réaliser ni en se basant sur une majorité ni sur l’armement ni sur la rue», a-t-il précisé.

Selon lui, les qu’en dit-on sur le report des législatives pour quelques mois visent à améliorer le score de l’autre équipe.

«Et il est de notre droit d’accuser l’ambassade des Etats-Unis et les forces politiques de l’autre équipe qu’elles œuvrent pour torpiller les élections», a-t-il prévenu.

Rappelant le scrutin en l’an 2009, lorsque des centaines de millions de dollars saoudiens ont été dépensés les derniers semaines et heures de la campagne électorale, pour acheter les voix des électeurs, Sayed Nasrallah a mis en garde contre un scénario similaire pour l’échéance prochaine.

Il n’a pas exclu que les récentes mises en garde de l’autre équipe politique sur une victoire certaine du camp des alliés de la résistance veuillent rassurer le corps électoral de ce dernier pour le dissuader de se rendre aux urnes le jour de l’élection.

Et de demander au public de la résistance de «ne pas se fier aux résultats des sondages et de s’investir entièrement dans les élections avec tout l’enthousiasme et les efforts nécessaires, jusqu’à la fermeture des bureaux de vote». Rappelant que «l’objectif du Hezbollah est aussi bien la victoire de nos candidats que celle de nos alliés».

Le secrétaire général du Hezbollah a aussi répondu aux accusations infondées selon lesquelles le Hezbollah opte pour une politique éliminatoire des composante politiques adversaires.

«Les éliminateurs sont ceux qui s’assoient avec les Américains et qui font parvenir des propositions aux Israéliens pour mieux frapper la résistance pendant la guerre 2006 et pour prolonger la guerre et ceux qui se propose pour une guerre civile et considèrent que le tiers du peuple libanais sont des ressortissants iraniens… les éliminateurs sont ceux qui n’ont pour programme politique que d’éliminer la résistance», a-t-il taclé.

Au début de son discours, Sayed Nasrallah a tenu à saluer l’héroïsme et la bravoure du peuple palestinien en allusion aux dernières opérations de résistance qui ont lieu dans les territoires palestiniens de 1948 au cours desquelles plus de 14 colons israéliens ont péri.

Les idées principales du discours

Tous nos respects pour le peuple palestinien résistant

Notre discours portera sur les évolutions politiques, dans la région mais surtout sur la situation au Liban et l’échéance électorale.

Mais il faut d’abord commencer par la Palestine et saluer avec un grand respect l’héroïsme de ce peuple, de ses jeunes, de ses femmes et de ses enfants et de rendre hommage à leur courage, à leur héroïsme, comment ils bravent la mort, pour accorder une vie fière et chère à leur peuple

Il faut aussi exprimer un grand respect aux familles des martyrs, à leurs positions, à leur résistance, à leur persévérance, en dépit tout ce que ce peuple a enduré : les massacres, les guerres, les campagnes d’expulsion les injustices, les trahisons de la part de régimes qui auraient dû les soutenir et leur procurer toute l’aide nécessaire…

Ce qu’il se passe dans les territoires occupés et dans la région revêt une grande importance pour l’avenir de cette entité provisoire et usurpatrice…

L’une des conséquences de ce qui s’est passé ces deniers jours et dont nous avons parlé souvent, et qui figure dans les commentaires des experts israéliens eux-mêmes, est qu’ils (les Israéliens) doivent savoir qu’ils ne peuvent en aucun cas miser sur le désespoir et le renoncement de ce peuple à sa cause sacrée et s’ils le croient ils sont induits dans l’erreur…

Comme on le voit très bien, les nouvelles générations ont hérité des générations précédentes leur résistance, leur persévérance, le jihad et l’amour du martyre…

(Sachez) que si vous croyez que la normalisation avec certains régimes et le renoncement de certains arabes officiels pourraient convaincre le peuple palestinien à renoncer à ses droits, vous vous trompez.

Nous sommes face à un peuple qu’on ne peut soumettre ni faire plier. Il n’y a d’autre moyen que d’acquiescer ses revendications et ses droits sinon attendez-vous à davantage de défaites et de revers infligés aux israéliens…

Ce qu’il se passe en Palestine et tout autour nécessite un discours à part que nous aborderons lors des prochaines occasions.

Nous devons exprimer notre solidarité avec le peuple palestinien surtout pendant la dernière semaine du mois de ramadan et son dernier vendredi qui a été décrété la Journée d’al-Qods. J’appelle à sa commémoration tous les peuples dans le monde islamique et au Liban. Nous allons organiser un grand festival populaire pour exprimer notre entière solidarité avec ce peuple et à sa résistance pour lui dire que sommes ses partenaires dans cette bataille et dans la victoire attendue inchallah et nous parlerons ce jour-là de cette question qui est le cœur du conflit et de l’avenir.

Les USA ont toujours soutenu notre ennemi

J’entame maintenant les questions libanaises.

Nous nous rappelons en ce mois d’avril l’offensive sioniste en avril 1996 baptisée par l’ennemi les Raisins de la colère. Il faut ses souvenir de toutes les forces qui étaient présentes et de la résistance de notre peuple et les massacres de l’ambulance Mansouri et les autres massacres ambulants, à leur tête le massacre de Qana.

Deux points sur ce thème.

La résistance à cette époque 1996 a pu imposer à l’ennemi, aux Etats-Unis, aux Occidentaux et à la présumée communauté internationale l’équation qui nous permet de viser les soldats israéliens et leurs collaborateurs, sans en échange que l’ennemi ne bombarde nos villages et nos civils. Une entente avait été conclue avec le parrainage international. Il faut évoquer à cet égard la position de l’État libanais mais aussi les efforts du président syrien Hafez al-Assad en personne et ceux du Premier ministre libanais le martyr Rafic Hariri qui ont permis de poursuivre la résistance…

Un autre point qu’il faut se rappeler, concernant le massacre de Qana, comment les USA ont interdit au Conseil de sécurité de condamner l’ennemi israélien. C’est une position américaine traditionnelle qui se poursuit toujours, dans toutes les guerres et les massacres menés contre nos peuples dans la région. Les Etats-Unis ont toujours défendu les agresseurs israéliens et empêché toute condamnation de ses crimes et massacres…

Il faut voir comment ils se comportent aujourd’hui d’une façon très différente avec la crise ukrainienne. Il faut en tirer les leçons…

Elections: la bataille n’est pas gagnée d’avance. Un discours suspect

Nous sommes entrés dans une phase importante. Les listes ont été établies et il nous reste quelques semaines pour le scrutin…

Depuis quelques mois, nous avions entendu des voix du camp politique adverse qui ne cessaient de suspecter la tenue de ces élections et nous accusaient de vouloir les torpiller et d’avoir l’intention de proroger le parlement actuel… Mais les choses ont pris leur cours normal.

Et maintenant nous entendons un nouveau refrain…

On rapporte dans les milieux des ambassades, surtout celle des USA et de la part de certaines parties politiques, en se référant aux publications et aux prévisions des centres d’études que la majorité actuelle à laquelle nous faisons partie va préserver la majorité…

Un ex-président a même avancé la crainte que notre camp ne puisse obtenir les deux tiers (des sièges du parlement), et veuille changer la face politique de ce pays.

L’obtention des deux tiers n’est pas l’objectif de notre camp politique ; il n’est ni logique ni réaliste…

Notre culture et notre position est que chaque changement politique du régime, de la Constitution, des fondements de l’identité de notre pays se doit de passer par un consensus national qui implique toutes ses composantes politiques.

Mais il semble que ces voix visent avant tout à inciter les plus indécis, les électeurs neutres à aller aux urnes le jour du scrutin…

L’une des causes de ce discours est sans doute le retrait du courant Futur de l’échéance électorale, sans compter les dislocations au sein des ONG, les divergences au sein des parties de l’autre camp et leurs désaccords. Ils sont éparpillés dans de nombreuses listes évoquant des causes objectives à la lumière des allégations que nous allons obtenir la majorité…

Et on murmure dans ces milieux l’éventualité d’un report des élections pour améliorer leur score et unifier leurs listes…

Il nous revient de droit devant les évènements que l’on voit venir, dont les sit-in et les fermetures des routes survenus ces derniers jours, d’accuser ces forces politiques de torpiller les élections.

Il y a aussi par exemple le renoncement d’un grand nombre de juges à participer aux élections, ou les grèves du corps des enseignants ou des délégations diplomatiques à l’étranger.

Quand bien même ceux-là ont des revendications justes et voudraient profiter du besoin de l’Etat pour améliorer leurs conditions, mais je les appelle à ne pas saboter ces élections et à chercher d’autres moyens pour faire pression sur le gouvernement.

Je vous prie de ne pas prendre en otage les élections pour vos revendications…

Le public de la résistance doit s’investir entièrement

Je m’adresse au public qui soutient la résistance : l’un des objectifs de ces propos sur la certitude de la victoire électorale de notre camp serait que les gens perdent leur motivation, croient que la bataille est terminée et se découragent de participer aux élections le jour j.

Nous ne devons pas nous laisser biaiser devant une telle lecture et nous devons considérer que des élections réelles vont se dérouler, quel que soit les chiffres des sondages, sans affecter notre motivation…

Je tiens à rappeler ce qu’il s’était passé lors des élections en 2009 : ils disaient aussi que notre équipe politique allait remporter la majorité.

Mais les dernières semaines, beaucoup d’argent politique a été dépensé. Les chiffres avancés étaient énormes selon un responsable saoudien qu’on rencontrait à cette époque, des centaines de millions de dollars avaient été versés…

Dans certaines circonscriptions, le jour des élections, certaines voix ont été achetées à 500 dollars, puis d’autres à 1000 et les dernières heures à 5000 dollars…

En plus de l’achat des voix, des centaines millions ont été dépensés sur les médias, les campagnes médiatiques et une grande somme a gonflé les comptes bancaires des hommes politiques. Cet argent était saoudien, c’est pour cela que l’Arabie saoudite dit avoir dépensé 20 milliards au Liban…

Il en est de même aujourd’hui où de l’argent est dépensé à flots, d’autant que la situation économique actuelle est difficile…

Je le répète et dis à nos frères et sœurs, il ne faut pas se fier aux sondages et aux déclarations et il faut s’investir entièrement dans cette campagne…

Notre objectif est la victoire de nos candidats et celle de nos alliés aussi.

La bataille n’est pas gagnée d’avance même si nos alliés sont puissants dans toutes les circonscriptions. Il est normal que nous soutenions nos alliés où qu’ils soient… c’est la moindre des choses…

Nous sommes différents de l’autre camp où chacun ne pense qu’à soi-même, et à obtenir le plus de voix. C’est l’une des raisons de leurs scissions et leurs divisions…

Pour le public de la résistance et dans toutes les circonscriptions, là où il n’y a pas de candidat du Hezbollah, ils devraient s’investir pour les candidats de nos alliés comme pour nos candidats…

Elections: Nos choix seront transparents

Comment nous allons voter au Hezbollah?

Nous n’avons chez nous des choix pas sur la table et d’autres en dessous de la table, il n’y a pas de disparités entre nos engagements et nos actions. Pour nous c’est du mensonge et de la trahison.

Si nous voulons soutenir une liste dans une circonscription et trouvons qu’il est de notre intérêt d’en soutenir une seconde dans une autre en même temps, nous allons l’afficher haut et fort

Il y a la question de la voix préférentielle.

Nous avons refusé de l’accorder à un allié aux dépens d’un autre allié.

Certains de nos amis à qui nous avons refusé de leurs accorder les voix préférentielles se sont fâchés et ils ont raison de se fâcher mais il vaut mieux que les choses soient claires et transparentes dès le début.

Notre vote sera clair et public. Il faut s’attendre des autres à une campagne de mensonges. Tout ce qui sera écrit sur nous, ne le croyez pas. Ce qui nous importe le plus est notre crédibilité et sincérité que nous avons acquises par le sang de nos martyrs et la sueur de nos moudjahidines. Jamais elles ne seront remises en cause.

Un autre point: Certains depuis quelque temps avancent que notre objectif est d’éliminer les autres ou les autres leaderships ou les maisons politiques.

Nous veillons à ce que tous soient représentés dans leur proportions réelles…

D’ailleurs la loi électorale proportionnelle actuelle ne donne la majorité à personne à la différence de la loi majoritaire précédente qui était adoptée et qui a éliminé des protagonistes importants au Liban.

Permettez-moi d’attaquer et de vous dire qui est ceux qui veulent éliminer les autres en résumé sont l’autre camp. Pas nous.  Lorsque nous faisions partie dans la coalition quadripartite et ce sont les forces du camp de 14 mars qui ont éliminé le courant parétique libre…

Nous avons toujours réclamé un gouvernement d’union nationale. Il en a été ainsi en 2018 lorsque le président Saad Hariri a formé le gouvernement…

Ceux qui veulent éliminer les autres protagonistes sont ceux qui voulaient en 2006 que la résistance soit écrasée, ceux qui avaient demandé aux Américains de poursuivre la guerre pour l’éradiquer, qui  envoyaient leurs suggestions aux Israéliens via les us pour frapper la résistance, ceux qui gouvernaient le cabinet ministériel en 2006 et ont poursuivi son mandat, lors de l’adoption du tribunal international sur l’assassinat du Premier ministre Rafic Hariri, malgré le départ des quatre ministre chiites et qui ont continué dans leurs fonctions pendant 20 mois, seuls et ont adopté des centaines de résolutions comme si les autres n’existaient pas.

Les éliminateurs sont ceux qui s’offrent aux étrangers, se vantant être prêts à mener une guerre civile et ceux qui croient que le tiers du peuple libanais sont des ressortissants iraniens.

Quant à nous, nous veillons au partenariat et ne voulons pas contrôler ce pays. Nous considérons qu’il doit être régi par toutes ses composantes politiques.

Eliminer la résistance n’est pas un programme électoral

Après la formation des listes nous devrons entendre les programmes électoraux surtout dans les conditions actuelles inédites du pays à tous les niveaux…

Mais dans la majeure partie des cas, la plupart des listes n’ont pas présenté de programme qui touchent aux besoins du peuple libanais.

Certains titres sont mensongers : une liste a pour but de lever l’hégémonie du Hezbollah sur les décisions de l’Etat libanais. Ce qui est tout à fait incorrect car cette hégémonie n’existe pas elle n’est pas factuelle ces revendications sont du vent…

Un autre but réclamé dans un programme électoral : empêcher la mainmise de l’armement du Hezbollah sur la vie politique.  Comment se fait-il que cet armement contrôle la vile politique alors que vous avez obtenu la majorité dans certaines élections ??

D’autres veulent affronter l’occupation iranienne…

D’autres défendent le ralliement à l’identité arabe, ceux-là mêmes qui dans le passé lors des accords de Taef refusaient cette identité et avaient juste admis le terme de la face arabe du Liban.

Mais maintenant ils prônent l’arabité du Liban et veulent nous combattre car nous sommes des Iraniens (avec ironie).

Certains disent que l’armement de la résistance est la cause de l’effondrement du Liban : et la corruption, et les politiques économiques qui ont été adoptées pendant des décennies, et la fuite des capitaux?

Ces forces se concentrent sur ces slogans car ils sont attirants pour les étrangers et non pour l’intérieur. Il leur faut déployer des efforts immenses pour persuader l’opinion publique libanaise à adhérer à de telles convictions.

Ils veulent satisfaire aux USA, à l’occident, aux monarchies arabes l’Arabie saoudite pour leur dire que nous combattons le Hezbollah. Pour obtenir leur soutien politique et surtout financier, les fresh dollars en l’occurrence…

C’est ainsi que je comprends ce discours …

Nous espérons dans les prochaines semaines voir des programmes électoraux réels.

Nous avons présenté notre programme comme nous l’avons fait depuis 1998.

Notre dernier programme se rapporte à la situation au Liban, les plans financiers, économiques, sur la construction de l’Etat, la lutte contre la corruption, et ce qu’il faut faire pour sortir de la crise…

Nous n’avons entendu personne discuter des termes de ce programmes.

Nous avons fait exprès d’être exhaustifs dans la rédaction de ce programme…

Ils nous accusent de le faire pour des visées électorales mais c’est normal de le faire même pour des visées électorales. C’est notre devoir. Il est de notre droit de présenter et d’exposer tout ce que nous avons fait pendant les 4 dernières années. Les gens doivent savoir ce que nous avons réalisé.

Mais les autres ne l’ont pas fait parce qu’ils n’ont rien réalisé.

Le problème est que ceux qui étaient au pouvoir pendant des décennies et qui détenaient toutes les clés du pouvoir et exécutaient leurs plans et qui refusent d’assumer leur responsabilité dans l’effondrement du pays…

Sans la résistance, il n’y aurait pas d’Etat au Liban

Un autre point: j’ai entendu certains déformer notre slogan électoral: «Nous protégeons et nous construisons» en arguant que nous demandons à l’Etat libanais de protéger la résistance. Nous ne l’avons jamais fait et c’est la résistance qui protège le Liban et sans la résistance il n’y a pas d’État. Nous serions sous occupation, les chars israéliens étaient arrivés à Baabda…

Ce que nous disons aux gens c’est de nous élire pour empêcher ceux qui veulent utiliser l’État de frapper la résistance et de la poignarder dans le dos. Des tentatives ont d’ailleurs eu lieu.

Ceci était sur le point de se réaliser en 2006, si ce n’est l’ingérence en personne de Hafez al-Assad pendant la guerre lorsque certains ont voulu confisquer les camions des armements.

Ceci est un projet déclaré des USA, nous n’accusons pax l’armée libanaise de vouloir l’exécuter. Il suffit d’écouter les responsables us et les sénateurs au Congrès qui disent qu’il faut soutenir l’armée libanaise pour frapper la résistance…

Alors que nous œuvrons pour empêcher ceci.

Qui détruit les relations interarabes? Un conseil aux Saoudiens

Dernier point sur lequel ils mettent l’accent au motif de veiller aux relations interarabes en accusant le Hezbollah de vouloir les torpiller.

Avant la guerre du Yémen nous avions des relations avec les saoudiens, nous les rencontrions…

Mais lorsqu’un Etat arabe, l’Arabie saoudite, de concert avec les Emirats arabes unis, a lancé une guerre destructrice et meurtrière contre un autre pays arabe, qui est le Yémen, nous avons pris position en faveur du pays qui est victime de la guerre.

Ceux qui détruisent les relations interarabes sont ceux qui détruisent un pays et tuent des milliers des gens.

Et non ceux qui soutiennent les opprimés et veut mettre un terme à cette guerre…

Dans cette guerre horrible des milliards ont été dépensés et des milliers de mercenaire étrangers ont été amenés. Mais les yéménites ont réalisé des miracles et le monde entier est contraint de s’assoir avec eux: la communauté international, l’ONU, les dirigeants occidentaux…

Actuellement, il y a une trêve et nous espérons qu’elle ouvrira de nouveaux horizons et la voie pour le dialogue et une solution politique.

Depuis le premier jour cela a été notre position.

Personne ne veut renverser le régime en Arabie et notre discours mettait l’accent qu’il faut arrêter la guerre…

J’adresse un conseil aux dirigeants saoudiens : ne misez pas que les tractations avec les amis des yéménites pour faire pression sur eux afin qu’ils acceptent vos conditions.

La seule voie est de s’entretenir avec ces gens la et d’écouter leurs positions et leurs demandes et de ne pas demander qu’ils renoncent à leur dignité et leurs droits…

Un autre exemple de torpiller les relations interarabes, je vous propose de consulter une interview avec le ministre des AF du Qatar avec le journal al-Qabas.

Il dit dans une révision qu’au début des événements syriens, avait été mis sur pied un comité de 5 pays : l’Arabie saoudite, la Turquie, le Qatar, la Jordanie en plus des Usa… dans le but de renverser le pouvoir en Syrie. Et Bandar ben Sultan avait demandé un budget de 2000 milliards dollars. Par la suite un budget a été alloué d’une somme dont le montant n’a pas été déterminé.

A cette époque le président syrien était prêt à une solution politique en Syrie et tous ces dirigeants, ceux des pays arabes, celui de la Turquie dont Erdogan, entretenaient de bonnes relations avec les dirigeants syriens.

Si les Arabes qui arguent veiller aux relations interarabes avaient accepté le compromis, ce pays n’aurait pas été détruit…

Mais ils étaient prêts pour dépenser des centaines de milliards et d’apporter des milliers de mercenaire pour détruire ce pays.

Aujourd’hui ils devraient arrêter les sanctions et l’embargo et cesser d’utiliser leurs armées et leurs médias contre un pays ou un peuple.

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