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Le président libanais à propos du Hezbollah: «La résistance à l’occupation n’est pas du terrorisme»

Le président libanais à propos du Hezbollah: «La résistance à l’occupation n’est pas du terrorisme»
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Par AlAhed avec sites web

 

Le président du Liban Michel Aoun a pris une nouvelle fois la défense du Hezbollah.

Dans un entretien au journal italien La Repubblica publié mardi, le président Aoun a affirmé que «le Hezbollah n’a aucune influence sur la situation sécuritaire des Libanais».

«Le Hezbollah a des armes. Il a libéré le Liban-Sud de l’occupation israélienne. Il est composé de Libanais du Sud qui ont souffert de l’occupation israélienne. La résistance à l’occupation n’est pas du terrorisme», a-t-il affirmé.

En visite à Rome depuis dimanche, le président Aoun a évoqué une initiative du Vatican en faveur du Liban.

«Je sais que le pape entreprendra une initiative pour nous aider, mais il ne nous revient pas de décider nous-mêmes des conditions de cette aide ni de ses composantes», a répondu le président à une question de la journaliste Gabriella Colarusso. Lorsque celle-ci lui a demandé si le pape lui a confirmé qu’il se rendrait au Liban, comme l’a annoncé la veille la présidence libanaise, citant le souverain pontife, M. Aoun s’est contenté de répondre : «Nous attendons la venue du pape depuis longtemps. Je lui ai renouvelé l’invitation à se rendre au Liban.»

«Le Liban occupe une place particulière dans mes prières et mes préoccupations, et je m’y rendrai pour y renouveler l’espérance», avait déclaré lundi le pape François, cité par la présidence libanaise. Parallèlement, le président Aoun s’est entretenu mardi à Rome avec son homologue italien Sergio Mattarella, qu’il a félicité pour sa réélection, le 29 janvier dernier, pour un nouveau mandat de sept ans. Après leur rencontre, le président Aoun a salué le rôle de l’Italie, «premier partenaire commercial européen» de Beyrouth, et affirmé que «le Liban est déterminé, malgré les difficultés, à panser ses plaies en dépit des crises dont il souffre».

Il a également estimé que le Liban «ne peut plus supporter le fardeau des déplacés syriens, et les pays donateurs doivent les inciter à retourner en Syrie», ce à quoi le président Mattarella a répondu : «Il faut œuvrer au retour des réfugiés syriens en parallèle des efforts pour une solution politique», alors que les autorités libanaises refusent de lier ce retour à une telle solution. Le chef de l’État italien a estimé, en outre, que «la stabilité du Liban est la clé de la stabilité de l’Orient», dans des propos cités par la présidence libanaise. « L’Italie poursuivra son soutien au développement économique et social du Liban, qui reste un modèle en termes d’équilibre et de préservation des droits de tous», a-t-il conclu.

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