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Chili: le nouveau président qualifie «Israël» d’«état génocidaire et assassin»

Chili: le nouveau président qualifie «Israël» d’«état génocidaire et assassin»
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Par AlAhed avec sites web

Le candidat de gauche Gabriel Boric a remporté, le dimanche 19 décembre, le deuxième tour des élections présidentielles au Chili, évinçant son rival d’extrême-droite Jose Antonio Kast qui a concédé sa défaite.

La victoire du jeune Boric, âgé d’à peine 35 ans, représente le renouveau de la gauche progressiste chilienne, qui n’a cessé de montrer des signes de résurgence lors des manifestations monstres qui ont eu lieu partout dans le pays ces deux dernières années.

Toutefois, le résultat des élections inquiète les Israéliens, le nouveau président se distingue par une sympathie exceptionnelle envers la cause palestinienne: Il a récemment qualifié «Israël» d’«état génocidaire».

M. Boric a soutenu une proposition de loi appelant au boycott des biens, services et produits en provenance des colonies de la Cisjordanie occupée.

Il a également qualifié «Israël» d’«état assassin» lors d’une rencontre avec des membres de la communauté juive pendant la campagne électorale, ont rapporté les médias israéliens.

En outre, lors d’une rencontre avec des membres de la communauté palestinienne du Chili dont font partie 350.000 personnes, il a ajouté sa signature à un communiqué soutenant la cause palestinienne.

Le quotidien al-Qods al-Arabi, a par ailleurs rapporté que le nouveau président chilien a déclaré, le 7 octobre, lors d’une interview télévisée: «Oui, Israël est un État génocidaire et un État assassin. Nous devons défendre les droits humains, quelle que soit la puissance des États».

Il avait aussi fermement soutenu l’importation de marchandises en provenance des territoires palestiniens occupés.

Le Chili abrite la plus grande communauté palestinienne au monde.

Les Chiliens d’origine palestinienne occuperont sans doute des portefeuilles ministériels, lors de son mandat.

Sa victoire constitue un retour en force de la gauche en Amérique latine, qui est déjà présent dans plusieurs pays comme le Mexique, l’Argentine, le Pérou, le Venezuela, le Costa Rica, le Panama et la Bolivie.

La chute de Jair Bolsonaro (droite) est quant à elle attendue au Brésil.

Il convient de noter que Washington s’inquiète lui aussi du retour de la gauche dans les centres de pouvoir en Amérique latine.

Cela implique une ouverture économique envers la Chine et militaire envers la Russie.

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