L’Iran maintiendra sa coopération avec l’AIEA pour régler les questions en suspens

Par AlAhed avec sites web

Le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) a déclaré que la République islamique poursuivrait sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) afin de régler les questions restantes relatives au programme nucléaire du pays, a rapporté jeudi l'agence de presse semi-officielle iranienne Mehr.

Le porte-parole de l'OIEA, Behrouz Kamalvandi, a tenu ces propos en réaction aux commentaires du directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, qui a déclaré mercredi à l'issue de son voyage à Téhéran qu'il n'était pas parvenu à trouver un accord avec l'Iran sur les questions en suspens, y compris la restauration d'un accès au site nucléaire iranien.

En réponse, M. Kamalvandi a déclaré que certaines des questions en suspens entre l'agence de supervision du nucléaire de l'ONU et la République islamique restaient à résoudre à l'avenir.

«Puisque nos problèmes ont différentes dimensions, c'est-à-dire, différents sujets ; et, dans l'intervalle, puisqu'il y a très peu de temps (pour discuter toutes ces dimensions), et qu'il (M. Grossi) est venu (à Téhéran) à la veille de la réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA, nous n'avons pas pu conclure toutes ces questions et les finaliser», a observé M. Kamalvandi.

Soulignant que le coeur de ces questions consistait principalement à sauver cet accord, M. Kamalvandi a déclaré : «Nous avons dû établir un calendrier, définir un cadre et décider des priorités. L'essentiel a été fait. Même jusqu'à la dernière minute (...) nous nous sommes efforcés de terminer le travail, mais une partie subsiste.»

Le porte-parole a observé que, dans la mesure où les responsables iraniens insistent sur certaines de leurs positions et sur certains points, une partie des questions était restée sans solution pour l'instant.

«Nos interactions et notre coopération avec l'AIEA se poursuivent, et nous leur donnerons suite dans les jours et les semaines à venir», a ajouté M. Kamalvandi.

M. Grossi s'est rendu en Iran lundi soir pour y rencontrer mardi le ministre des Affaires étrangères iranien, Hossein Amir Abdollahian, ainsi que le directeur de l'OIEA, Mohammad Eslami, et discuter des questions subsistant entre l'Iran et l'AIEA, y compris l'impasse sur la surveillance des activités dans le site de production de pièces de centrifugeuses près de Karaj, à l'approche des pourparlers sur le nucléaire qui doivent reprendre à Vienne le 29 novembre.