Par CPI

Le Mouvement de résistance islamique Hamas a mis en garde vendredi l'occupation israélienne contre les conséquences de ses violations incessantes envers les prisonniers et dans la ville occupée d’Al-Qods.

Ces propos ont été tenus lors d'un rassemblement de masse convoqué par le Hamas dans le camp de Jabalia dans le nord de la bande de Gaza, en soutien aux prisonniers et en rejet des plans de l'occupation israélienne dans la ville d’Al-Qods.

Les participants ont quitté toutes les mosquées de Jabalia, ont parcouru les rues du camp, brandissant les drapeaux de la Palestine et du Hamas, scandant des slogans, brandissant des banderoles soutenant les prisonniers et la ville Al-Qods, et lançant des ballons portant des photos des prisonniers.

L'occupation essaie de saper notre caractère sacré à travers ses faux tribunaux, a déclaré un membre du bureau politique du Hamas, Suhail al-Hindi.

Il a ajouté que la dernière de ces mesures est la loi de la prière dite «silencieuse» des Juifs à Al-Aqsa, dans une tentative d'y imposer une division temporelle et spatiale.

Al-Hindi a mis en garde l'occupation contre toute nouvelle tentative d'attaque d'Al-Aqsa, déclarant : «Elle doit reprendre le message du 28 Ramadan, lorsque la direction de la résistance et le commandant en chef, Muhammad Al-Deif, ont répondu aux cris des femmes libres et celles stationnées à Al-Aqsa, et les missiles ont bombardé l'entité usurpatrice.»

Il a souligné que la ville d’al-Qods est une ligne rouge et que l'occupation doit comprendre que nous ne lui permettrons pas de faire des ravages sur Al-Aqsa.

Al-Hindi a souligné que le deuxième message de cette marche est intitulé la question des prisonniers, d'autant plus que nous vivons ces jours en mémoire de l'accord Wafa Al-Ahrar en 2011.

«Le monde entier a été témoin de ce que c'était que de négocier avec cette occupation et comment la résistance lui a payé le prix de cet accord contre sa volonté.

Mercredi dernier, des centaines de prisonniers du Jihad islamique ont entamé une grève de la faim illimitée, pour protester contre les «mesures abusives» à leur encontre.