«L’Iran se tient toujours au côté du Liban», assure le chef de la diplomatie iranienne à Beyrouth
Par AlAhed avec sites web
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, arrivé jeudi à l'aube à Beyrouth pour une visite officielle, a affirmé ce matin au chef de l'Etat, Michel Aoun, que Téhéran «se tient toujours au côté du Liban».
Selon la présidence libanaise, le chef de la diplomatie iranienne a affirmé, lors d'une réunion au palais de Baabda, que «l'Iran se tient toujours au côté du Liban».
Pour sa part, le chef de l'Etat a affirmé à son interlocuteur que Beyrouth «soutient les efforts déployés pour le rapprochement entre les Etats de la région», alors qu'un dialogue est en cours entre l'Iran et l'Arabie saoudite, les deux rivaux par excellence au Moyen-Orient.
Le ministre iranien a quitté le palais de Baabda sans faire de déclarations à la presse.
Hossein Amir-Abdollahian, est arrivé jeudi à 1h du matin à Beyrouth en provenance de Moscou, dans le cadre d'une visite officielle au cours de laquelle il doit s'entretenir avec des responsables libanais aujourd'hui.
L'ambassadeur d'Iran au Liban, Mohammad Jalal Firouznia a accueilli le chef de la diplomatie iranienne à son arrivée à l'aéroport international de Beyrouth.
La directrice du protocole au sein du ministère libanais des Affaires étrangères, Abir Ali, ainsi que des délégations du Hezbollah et du mouvement Amal, étaient également présentes.
L'Iran «n'épargnera aucun effort»
Depuis l'aéroport de Beyrouth, M. Abdollahian a transmis «au peuple libanais et au gouvernement les salutations du président iranien Ebrahim Raïssi».
Il a ensuite affirmé que Téhéran «se tiendra toujours fermement au côté de la République libanaise pour briser le siège injuste auquel elle est soumise».
Il a également fait savoir que l'Iran «n'épargnera aucun effort pour soutenir le Liban si ce dernier le demande».
«Nous sommes confiants que le peuple libanais pourra surmonter les difficultés actuelles», a-t-il conclu, alors que le Pays du Cèdre traverse depuis 2019 sa pire crise économique et sociale.